Kerozene
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| Sujet: L'HOMME AU BRAS D'ACIER - Gam Sing Yan, 1979, Hong-Kong Ven 10 Nov - 17:07 | |
| Avec Lung Fei. Akas: MARVELLOUS STUNTS OF KUNG FU Chen, arrogant jeune homme aux solides connaissances du kung-fu, parvient à se faire désirer par les deux clans de mafieux locaux afin de leur soutirer l'argent qu'ils volent au peuple. Un jour, il reçoit une invitation à un défi. Acceptant cette dernière, il se voit faire face à deux experts (dont le moustachu Lung Fei) en technique du coq qui ont par le passé assassiné une légende des arts martiaux via une honteuse ruse de lâche. Chen se fait péter la gueule et est honteusement humilié car ses ennemis lui demandent d'aboyer comme un chien. Blessé, anéanti, Chen est triste... C'est là que son ami le diseur de bonne aventure lui annonce être un maître en kung-fu, et qu'il va le former afin qu'il puisse se venge. Et le diseur de bonne aventure lui explique en détail son passé: il est le fils du fameux combattant trahi en plein combat par ses deux odieux criminels. Pourquoi ne décide-t-il pas de se venger lui-même? Personne ne le sait. Toujours est-il que Chen va s'en charger. L'HOMME AU BRAS D'ACIER, dont le titre n'a rien à voir avec le contenu (et on ne parle pas du titre anglophone MARVELLOUS STUNTS OF KUNG FU puisque aucune cascade particulière n'apparaît dans le film), est une de ces kung-fu comédies sans saveur comme il s'en faisait à la pelle à la fin des 70's, début 80's. Le film de Gam Sing Yan s'avère carrément chiant à mourir avec ses combats chorégraphiés avec les pieds dont les découpages rappellent ceux encore visibles dans les films des années 60, voire 50 - c'est à dire lent, saccadé et pas crédible. On ne parle pas de l'humour non plus, les gags étant tous plus pathétiques les uns que les autres, ni de l'histoire dont l'intérêt s'avère carrément inexistant et dont le découpage en deux parties totalement étrangères l'une à l'autre (Chen se jouant des deux clans, Chen face aux deux bad guys) laissent penser que les scénaristes ne savaient trop comment combler 80 minutes de vide. A éviter. | |
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