Montez un peu le son de vos enceintes avant de lire cette critique... ça va être de l'émotion!!
Réalisé par
Rob Cohen Avec
Jason Scott Lee ,
Lauren Holly ,
Robert Wagner ,
Michael Learned ,
Nancy KwanEcrit par
Robert Clouse et
Linda lee CaldwellDurée : 120 minutes
La vie de
Bruce Lee revue et corrigé par sa femme et une bande d'imbéciles encravatés ça vous tente ? non hein ? et pourtant c'est ce que nous propose ce
DRAGON: THE BRUCE LEE STORY , raconter en deux heures la vie d'une veritable légende du cinéma en nous montrant ses doutes , ses peurs et ses combats de tous les jours (tin tin tin)
Alors bon on ne va pas tourner autour du pot , ce film est une bouse intergalactique , de ses oeuvres qui vous ferait presque regretter votre passion du cinéma , je dis presque , car on sait aujourd'hui que les plus belles fleurs poussent sur du fumier.
Réalisé par le nullissime
Rob Cohen (beni soit tu ô grand Rob tu troneras a jamais au panthéon de mes realisateurs cultes , car tout ce que tu fais est nul et pour cette raison je tenais a te dire que je t'aime!!) a qui l'on doit des navets grand luxes du style
XXX ,
FURTIF ou encore
FAST AND FURIOUS ,
dragon l'histoire de bruce lee est un exemple hilarant de foutage de gueule cinématographique , non pas en raison d'un sujet qui peut déja paraitre ininteressant avant même vision de la chose , mais bel et bien pour cause d'idiotie évidente de la part de tous les responsables de cette farce.
En effet sous l'impulsion de la femme du Grand Bruce ,
Linda Lee Caldwell , Les producteurs et leur toutou
Rob Cohen s'évertuent a Triturer Histoire et réalitée comme ça les arrange , fonçant ainsi tout droit dans la beauffitude la plus crasse , évitant tous sujets facheux pour les fans de l'artiste martiale , et tentant l'iconisation a outrance d'un
Jason Scott lee Ridicule en Clone Tordu de
Bruce Lee poussant des petits cris de femelle gnou en rute toutes les trois secondes histoire de rappeler qui il est.
La démarche aurait pu être agaçante voir carrément gerbante si il n'en résultait pas un ovni complétement inclassable et surtout complétement INCOMPREHENSIBLE , Explications.
c'est beau l'amour quand même....
En effet , de cette profonde malhonnetetée nait un film complétement diforme , qui deviendra , pour quiquonque possede une vision un peu décalé , un veritable ovni culte , tout y est absolument raté , de sa love story bidon a sa tentative d'iconisation de
Bruce lee.
Ainsi vous pourrez jouir de la vision d'un bruce lee face au soleil couchant raccompagnant sa belle mère , mais en fauteuil roulant , vous aurez droit a des bastons ridicules contre des mechants chinois qui se termineront systematiquement par
Bruce/jason Scott Lee goutant son sang comme dans les films avant de s'énerver et de tataner la gueule des bad mother fucker qui lui cherche la merde (parce que c'est
bruce lee quand même hein faut pas déconner) , vous aurez droit a un beau message d'espoir sur fond de musique bien sirupeuse et a un humour bas du front distillé par le black de service.
Les bastons parlons en , inserés malencontreusement dans le scenar lorsque les producteurs se sont rendus compte qu'ils faisaient un film sur un obscur gaillard pratiquant les arts martiaux , elles n'ont ni queue ni tête et semblent avoir été choregraphiés par
jean lefebvre (oui quand il était encore vivant... encore que...).
Encore une fois le gloubiboulga résultant de la démarche intellectuelle de toute cette petite bande de passionés du cinéma que sont
Rob cohen et ses amis , donne lieu a de veritables moments de poilades , le rire nait en effet ici des paradoxes honteux que le film défends sans rougir , ainsi
Bruce lee fait voler ses ennemis a douze metres en leur mettant un coup de saton , pousse de petis cris de hyenes chaque fois qu'il est en colere , et se la pete façon admirez mon jeu de jambes dés qu'un mec lui cherche des crosses.
Du coup toutes les tentatives d'humaniser le personnage (mais je vous rassure on reste dans le cliché ENORME hein) sont systematiquement ruinés par l'acharnement qu'ont les producteurs de montrer
Bruce lee sous le seul et unique spectre de l'icone qu'il est devenu apres sa mort , leur connaissance réel de ce cinéma étant tres limité (et le spectateur étant consideré comme un idiot) les stigmates de cet effort se cristalise a grand coups d'énormités magnifiques , ainsi
Bruce lee l'homme est décrit comme
bruce lee la légende , ou pire comme
bruce lee le personnage de film , ce qui donne une sorte de dimension grotesque au personnage et a tout ce qu'il fait , il a une embrouille au boulot ? il fait des saltos sur les toits et se fritte avec des cuistots , il guérit de sa blessure au dos ? il se met a marcher sur les mains et ainsi de suite , le pire c'est qu'a la longue cette idiotie se confond avec une certaine forme de candeur qui finit par toucher au détour de certaines scenes .....
Yaaaaaaaaaaaaaaaa ta !! prends ça sale méchant chinois raciste des americans qui fait rien que m'embeter , car je suis bruce lee l'acteur qui a joué dans le jeu de la mort et dans operation dragon, tu les as pas vu ou quoi ???Ainsi le comble du comble apparait de maniere subtile (je déconne ne fuyez pas) losque les responsables du film ont l'idée de symboliser la peur qui assaille bruce dans l'allegorie d'un fantome samourai pas cool , mais vous savez quoi? brubru il va quand même lui casser sa bouche a ce vieux fantôme millénaire qui fait rien que l'embeter (et il lache bien évidemment un petit cri ridicule avant de le tuer).
Ainsi au bout d'une heure de film on se demande sincerement si le spectacle est malhonnete ou bete comme ses pieds (ou bien les deux) car cette volonté de confondre légende et réalité de maniere systématique en devient carrément hallucinante lorsqu'elle témoigne d'une ambition évidente de se poser en grande fresque cinématographique façon
Gandhi de
Richard Attenborough , de la nait cette émotion gênante qui définit si bien les plaisirs coupables , et pour peu qu'on s'y laisse prendre le film parvient même a vous émouvoir par sa paradoxale naivetée ,
Rob Cohen y croit a fond et ne voit même plus a quel point ce qu'il filme ou dit est ridicule
(de cette maniere le film se termine sur l'un des plus beau foutage de gueule consensuel jamais vu , puisque lorsqu'enfin ce qui interesse VRAIMENT tout le monde va être révelé [a savoir la mort de bruce lee] on entend la voix de la femme de Lee dire lamentablement tout le monde se demande comment bruce est mort mais je prefere me rappeler comment il a vécu, et jason scott lee imite bruce lee devant le soleil couchant.... MAGNIFIQUE) , ajoutez a cela une bonne vieille morale anti raciste qui vous assome de bonne conscience et vous aurez compris que Dragon fait partie de ces experiences cinématographiques qu'il est impossible d'oublier , une bizzarerie née de plusieurs envies contradictoires , une veritable boursoufllure dont on se demande bien comment elle a pu être produite et lancée en salle en l'état...
Yaaaaaaaaaaaaaaaa ta !! prends ça sale méchant fantome millenaire qui fait rien que m'embeter , car je suis bruce lee l'acteur qui a joué dans le jeu de la mort et dans operation dragon, tu les as pas vu ou quoi ???
Et pour toutes ces raisons ,
Dragon est un film que je vous conseille donc vivement (perso je vais me payer le DVD et me le mater une bonne douzaine de fois), un indispensable dans sa DVDteque nanardesque , ne serait ce que pour ce plan hilarant de
jason scott lee handicapé hurlant sur sa femme (
je refuse que tu me vois comme ça je suis fini bouhouhouhouh et puis on enchaine avec la musique de l'espoir et des dialogues a deux balles , putain j'adore ce film une petite replique magique au passage
hé toi le chinois viens la , je vais te débrider!!) ,
Dragon merite toute votre attention , faites chauffer les pizza décapsulez des bieres invitez vos potes et asseyez vos confortablement dans votre canapé , une cigarette qui fait rire sera la bienvenue , inserez votre DVD de dragon dans votre lecteur (en VF c'est indispensable) , et vous tenez une soirée que vous n'oublierez pas ... aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ça faisait longtemps, et ça fait bien plaisir!!
-KITANO JACKSON- Sinon messieurs les producteurs , pour le numero deux Bruce Le veut bien se dévouer pour jouer le role de son idole!!