DARK CITY aka CITÉ OBSCURE - Alex Proyas avec Rufus Sewell, Kiefer Sutherland, William Hurt, Jennifer Connelly, Richard O"Brien, 1998, Australie/États Unis, 100m, 115 uncut
Voix off: on nous dit qu'ils sont venus d'ailleurs et qu'ils nous étudient. Le narrateur a trahit ses contemporains, mais un homme s'est réveillé.
Il y a des désavantages à travailler dans un cinéma: je connaissait le secret de la cité obscure, un concept qui n'est pas nouveau en lscience fiction écrite, mais nouveau pour le cinéma. Ajoutant que les étrangers ressemblent étrangement à des cénobites de Clive Barker sans épines (le concepteur Tatanopoulos semble connaître ses classiques). Revenons au film...
Donc un homme reste éveillé pendant que les habitants de la cité dorment ou sont paralysés tous les soirs à minuit. Pendant ce temps mort, les étrangers manipulent la cité et ses habitants. Notre protagoniste John Murdoch est recherché pour le meurtre de plusieurs femmes, mais il n'en garde aucun souvenir. Qui plus est, personne ne semble se rappeler du chemin pour se rendre à la plage...
Kiefer Sutherland est surprenant en psychiatre légèrement défiguré qui essaie de trahir ses maîtres. Visuellement splendide. Je croit que c'est la meilleure utilisation du morphing que j'ai vu depuis des lustres, je parle de la cité qui se transforme. Pour ce qui est des "rayons" qui représentent la télékinésie, ils en sont pas vraiment subtils. Connaissant donc le moteur de l'histoire, c'est plus la mise en scène, très accomplie de Proyas, qui m'a intéressée. Il fait aussi plaisr de revoir Jennifer Connelly dans sa prime jeunesse, proche parente d'une Betty Page d'époque. Un film à voir, on a l'impression distincte qu'il ne s'en fait plus souvent des comme ça, pour l'imagination et le mélange de fantastique et de film noir, voisin d'un Blade Runner.
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Mario aka Blanc Citron