Mathieu Lemée
Nombre de messages : 675 Localisation : Montréal Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: LE TEMPLE DU DIEU SOLEIL - 1983 - Antonio Margheriti Mer 25 Oct - 15:22 | |
| LE TEMPLE DU DIEU SOLEIL aka The Ark of the Sun God aka I Sopravvissuti della città morta - 1983 - Italie/Turquie - 98 minutes. Réal.: Antonio Margheriti aka Anthony M. Dawson Int.: David Warbeck, John Steiner, Susie Sudlow, Luciano Pigozzi aka Alan Collins, Ricardo Palacios, Achille Brugnini aka Anthony Berner, Aytekin Akkaya, Süleyman Turan. Un riche anglais nommé Dean veut retrouver un temple antique disparu dévoué au dieu Gilgamesh, où se cacherait probablement la tombe d'un roi enseveli avec un sceptre de grande valeur. Grâce à des informations provenant d'une expédition archéologique qui s'est déroulée dans les années 40 en Turquie, Dean apprend que la porte du temple est piégé pour empêcher les pillards d'y entrer. Dean fait donc appel à un vieil ami cambrioleur doué, Rick Spear, pour percer à jour les mécanismes secrets de l'entrée du temple. Rick se rend donc en Turquie et il obtient l'aide d'un membre de la précédente expédition pour trouver l'emplacement du temple afin de se mettre au travail. Mais un émir, le prince Abdullah, veut aussi s'emparer du sceptre et il donne l'ordre à ses hommes de se lancer aux trousses de Rick Spear et de son partenaire. L'aventure peut donc commencer. Après "LES AVENTURIERS DU COBRA D'OR"(avec le même duo Warbeck-Steiner), le prolifique réalisateur Antonio Margheriti revient à la charge avec un nouveau film d'aventures inspiré du succès de "RAIDERS OF THE LOST ARK". Si l'ensemble n'égale pas l'oeuvre de Spielberg, cela ne devrait pas empêcher les spectateurs d'apprécier à sa juste valeur cette version. À travers une intrigue tout simplement abracadabrante et pleine de clichés propres au genre pimentés d'humour, Margheriti a su trouver en Turquie (où il a tourné "YOR..." auparavant) des extérieurs et des décors bien particuliers qui procure à la mise en scène et la photographie un style propre témoignant de l'esprit de fantaisie qui anime les meilleures séries B italiennes à petits budgets. Le montage contribue non seulement à donner aux scènes d'action et de poursuites une grande vigueur tout en arrivant à assez bien camoufler l'utilisation de "superbes" miniatures, signature habituelle de Margheriti. Pour ces raisons et malgré le manque d'originalité et de crédibilité du scénario, cette petite oeuvrette vaut le détour d'être vue. Les acteurs semble en plus avoir eu du plaisir à incarner des personnages colorés. | |
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