DAIKYOJU GAPPA Aka Monster from a prehistoric planet Aka The giant beast Gappa de Haruyasu Noguchi - Japon/US 1967 - 89 mn.
Pour célébrer ses 50 ans de publication, le patron du Playmate Magazine présente à la presse son projet grandiose. La création près de Tokyo, d’une île tropicale d'un nouveau genre, qui combinerait à la fois parc de loisirs et réserves animalières. C’est dans le but de pourvoir ce parc qu’une expédition maritime est envoyée dans le Pacifique sud. Sur une petite île volcanique, peuplée d’indigènes, ils trouvent un bébé reptile d’une espèce inconnue, qu’une secousse sismique a effrayé. Malgré les protestations des autochtones, qui avertissent les étrangers qu’emporter avec eux cet animal, provoquera la colère de leur Dieu Gappa, ces scientifiques repartent vers Tokyo. Peu après, Papa et Maman Gappa partent furax à sa recherche et comme ça ne plaisante pas chez les Gappa, ils cassent tout sur leur passage, direction Tokyo.
Eminement sympathique cette famille Gappa (issue d’un curieux croisement lézard / oiseau… il répond présent au bestiaire du club.. allez le voir !) ravira les plus sceptiques. Même si, les monstres font vraiment cheap et que les effets visuels font souvent sourire, ce n'est jamais moqueur, et toujours emprunt d’une certaine beauté.
A ce titre, la scène du lac souterrain où l’œuf de Gappa éclos, est superbe. Pendant près d’une heure, les maginifiques maquettes en cartons qui explosent non-stop, les acteurs qui semblent parfois danser dans leur costume, contribuent fortement à renforcer l’esthétisme de l’ensemble. Quand à la scène finale des retouvailles de cette famille hors du commun sur le tarmac de l'aéroport de Tokyo, accompagné de la musique de circonstance sous l'oeil larmoyant des scientifiques et militaires Japonais....elle est tout simplement monstrueuse-ment kitsch, voire fabuleuse.
Le principal problème me direz-vous ? Il souffre sans aucun doute de la concurrence d'un autre grand monstre, GODZILLA, quand même beaucoup plus charismatique que Gappa.
Mais ce n'est pas grave, ce film reste quand même un must pour les fans de ces grands monstres nippons. Ce n'est sûrement pas Mario qui me contredira ! Une très bonne surprise.