Orlofff Manera
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| Sujet: HOUSE II : THE SECOND STORY - 1987 Mer 23 Oct - 13:07 | |
| HOUSE II : THE SECOND STORY - Ethan Wiley avec Arye Gross, Bill Maher, Jonathan Stark, Royal Dano, Lar Park Lincoln, John Ratzenberger, États-Unis, 1987, 88m. Je conservais de bons souvenirs de cette franchise, le genre de films que je louais en VHS au début de mon adolescence et que je regardais avec mon frère dans notre sous-sol de bungalow shawiniganais. Je crois que le deuxième volet était mon favori. Cette suite, donc, propose un peu le même genre de situation de départ que le premier film: Jesse (Arye Gross) aménage avec sa copine Kate (Lar Park Lincoln) dans un manoir qui appartient à sa famille, mais qui est resté inoccupé depuis plus de vingt ans. Il faut croire que la crise du logement, dans la Californie des années '80, n'existait pas encore. Personne n'a fait le ménage. Leur ami Charlie (Jonathan Stark) vient les rejoindre avec une chanteuse pop, tard un soir, en conduisant son Alfa Romeo complètement saoul. Les deux hommes remarquent un support vacant au-dessus du foyer, et découvrent qu'un crâne en cristal devrait y prendre place. Ils décident de déterrer le cercueil d'un ancêtre de Jesse, reposant dans un cimetière situé à deux pas de la maison, comme par hasard. Surprise: le crâne est bien là, mais l'ancêtre aussi, et il n'est pas mort. Il revient avec eux se cacher dans le sous-sol pour écouter la télé et boire de la bière, mais la tenue d'un party d'Halloween où il se passe de drôles de choses va tout faire dérailler. L'humour, déjà présent dans le premier volet, est ici décuplé, et le synopsis ressemble à un gros délire écrit sous influence narcotique. Des portails vers d'autres époques s'ouvrent sans explication un peu partout dans la maison, et le crâne de cristal est convoité par toutes sortes de gens louches. On a droit à un homme des cavernes, à des dinosaures en stop motion, à un chien-mille-pattes, à une marionnette de ptérodactyle, à Bill Maher avec une coupe Longueuil, à un cowboy zombie, à un électricien aventurier, à un passage vers un temple secret accessible par un trou dans le mur, et j'en passe. On ne s'ennuie pas du tout pendant les 90 minutes que dure ce grand n'importe quoi cinématographique, mais chose certaine, l'épouvante n'est pas au rendez-vous. | |
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