CYBORG - 1989 - Albert Pyun

CYBORG - 1989 - États-Unis - 85 minutes.
Réal.: Albert Pyun Int.: Jean-Claude Van Damme, Deborah Richter, Vincent Klyn, Alex Daniels, Dayle Haddon, Ralf Moeller, Blaise Loong, Haley Peterson, Terrie Batson.

Au XXIième siècle, le monde est dévasté par une guerre nucléaire et les survivants sont menacés par une peste meurtrière. Des savants rassemblés dans un laboratoire à Atlanta ont conçu un androïde féminin, Pearl Prophet, qu'ils envoient dans le monde extérieur afin de recueillir des informations importantes pouvant les aider à développer un remède contre cette peste et empêcher l'extinction de l'humanité. Alors qu'elle était sur le chemin du retour, Pearl Prophet est interceptée par un groupe de pillards criminels dirigée par un dénommé Fender Tremolo. Un guerrier solitaire, Gibson Rickenbacker, intervient toutefois pour sauver l'androïde et l'aider à rapporter les informations aux savants. En effet, il s'avère que Rickenbacker à un compte à régler avec Tremolo qui fût le responsable du massacre de sa famille autrefois. L'aventure est toutefois parsemée d'embûches pour Rickenbacker car Tremolo et ses pillards sont de redoutables adversaires mais il obtient l'aide d'une femme, Nady Simmons, pour survivre à toutes les épreuves.

Le thème et le contexte post-apocalyptique de ce film de série B n'est évidemment pas neuf puisqu'ils furent lancés par la série des MAD MAX et par la série d'imitations américaines et étrangères qui a suivi. Il ne faut donc pas s'attendre à un renouvellement du sujet ici malgré les efforts notables du réalisateur Albert Pyun de styliser son film. L'intrigue ne se résume grosso modo qu'à une suite de poursuites et de confrontations armées ou à mains nues où les effets de violence sont bien entendu suralimentés et survitaminés en cruauté pour satisfaire avant tout les amateurs du genre. Quelques "matte paintings" et trucages sporadiques retiennent l'attention mais dans l'ensemble, ce long-métrage porte plus à rire à cause de ses invraisemblances criantes (ex. le héros qui échappe à la mort après une longue crucifixion), ses décors faits de bric et de broc et ses personnages outrancièrement simplifiés. Il s'agit donc en fin de compte d'un divertissement modeste et parfois rigolo produit par la compagnie CANNON où Jean-Claude Van Damme, qui en était à son deuxième film en tant que vedette, joue le héros de façon monolithique.

C'est quand même un putain de bon film bourrin
A noter que la scène de la crucifixion semble avoir été pompée directement du KEOMA de Castellari... Hommage ou plagiat ?

Asses d'accord avec toi Kéro! Et connaissant Pyun, c'est à la fois hommage et plagiat car les deux ne sont pas incompatibles pour lui!

P.S. Le fusil utilisé par Van Damme dans ce film est un fusil à peinture utilisé dans les matchs de paintball où l'on s'amuse à se tirer de la peinture en habit militaire.

par contre les gars je viens de dégotter la merveille des merveilles, une copie du script originale avec les dialogues originalements écrits, je vous en fais partager un petit extrait:

"_ Aaaaaaaaarggghhhhhh

_ wayaaaaaaaaaaaaaaaaaaah

_ bouaaarrrrrrrrrrrrfffffffffff

_ wooootouuuuuuuuuuuuuuuu

_ boaaaaaaaaaarrrrrgghhhhhhhh "

évidemment c'est pas du audiard hein, mais c'était pour dire que c'est fun comme film si on debranche son cerveau.

Marrant comme dialogues, on croirait que c'est tiré du film "LA GUERRE DU FEU"! Y a pas plus minimaliste!

Mathieu Lemée a écrit:

Marrant comme dialogues, on croirait que c'est tiré du film "LA GUERRE DU FEU"! Y a pas plus minimaliste!

Oui c'est vrai, mais je dois dire que je reste accro aux bonne veilles punchlines des années 80, steven seagal style façon justice sauvage ou terraine miné...

"c'est le genre de gars qui peut boir un bidon d'essence et venir pisser sur ton feu de camp"

La d'un coup ça calme!! dans ta gueule Van Damme!!

Dans notre doublage québecois, le gars dit dans le film de Seagal: "C'est le genre de gars qui est foutu de boire dix litres de gasoline et d'aller pisser le feu sur ta baraque!..."

Mathieu Lemée a écrit:

Dans notre doublage québecois, le gars dit dans le film de Seagal: "C'est le genre de gars qui est foutu de boire dix litres de gasoline et d'aller pisser le feu sur ta baraque!..."

Ha ha ha ha il faut que tu saches qu'en france vos doublages quebequois sont carrément MYTHIQUES (ainsi que vos traductions "TUER BILL" en tête ), pour ma part c'est peut être con mais je me souveindrais toujours de la replique de Halley joel Osment dans sixieme sens:

" Aujourd'hui j'ai joué au Kick ball"

comme ça ça semble rien du tout mais je peux te dire que cdette réplique m'a fait pisser de rire plus d'une fois!!

Lo,gue vie aux doublages du quebec Ostie de Crisse de Tabernak!!

Vos doublages français sont tout autant mythiques! À preuve les traductions de films de noirs ou de rappeurs américains en argot de banlieue parisienne par exemple!!! :face:

Vous aussi vous nous faîtes bidonner pas mal! Par exemple dans DIE HARD 3, Bruce Willis dit dans la séquence où il se sert d'une ambulance pour se frayer un chemin dans la circulation:

Version québecoise: Tu connais le football américain, Zeus! Tu te trouves un bloqueur et tu cours droit au but!...

Version française (avec une voix de fausset!): C'est comme au football! Tu chopes le ballon et tu cours!...

J'ai beau être à moitié français, mais là vous avez carrément râté la traduction et le sens de la phrase anglaise originale!

Ah! Et la belle époque où Depardieu faisait du doublage avec sa voix qui ne cadrait jamais avec l'acteur qu'il représentait!...

Puisqu'on cause de doublage, j'ai toujours voulu voir un jour la version "française" du film SLAP SHOT, dont la version québecoise est mythique chez nous!...

Longue vie aux doublages québecois et français réunis!...

Mathieu Lemée a écrit:

Vos doublages français sont tout autant mythiques! À preuve les traductions de films de noirs ou de rappeurs américains en argot de banlieue parisienne par exemple!!! :face:

Vous aussi vous nous faîtes bidonner pas mal! Par exemple dans DIE HARD 3, Bruce Willis dit dans la séquence où il se sert d'une ambulance pour se frayer un chemin dans la circulation:

Version québecoise: Tu connais le football américain, Zeus! Tu te trouves un bloqueur et tu cours droit au but!...

Version française (avec une voix de fausset!): C'est comme au football! Tu chopes le ballon et tu cours!...

J'ai beau être à moitié français, mais là vous avez carrément râté la traduction et le sens de la phrase anglaise originale!

Ah! Et la belle époque où Depardieu faisait du doublage avec sa voix qui ne cadrait jamais avec l'acteur qu'il représentait!...

Puisqu'on cause de doublage, j'ai toujours voulu voir un jour la version "française" du film SLAP SHOT, dont la version québecoise est mythique chez nous!...

Longue vie aux doublages québecois et français réunis!...

ha ha ha oui c'est d'ailleurs pour ça que je ne regarde les films qu'en V.O depuis logntemps maintenant, mais une bonne bidonnade de temps en temps ça ne peut faire que du bien.