Nombre de messages : 6045 Age : 67 Localisation : Québec Date d'inscription : 15/01/2006
Sujet: FRANKENSTEIN MEETS THE SPACE MONSTER - 1965 Dim 29 Jan - 10:55
FRANKENSTEIN MEETS THE SPACE MONSTER aka Duel of the Space Monsters aka Mars Attacks Puerto Rico - Robert Gaffney avec Marilyn Hanold, James Karen, Lou Cutell, Nancy Marshall, 1965, États Unis, 79m
Simultanément, on s'apprête à envoyer à partir du Cap Canaveral une première fusée avec à bord un humain, vers la planète Mars, pendant qu'un vaisseau arrive de Mars pour kidnapper des femmes afin d'assurer la survie du peuple de la planète rouge. On apprend rapidement que le cosmonaute est en fait un robot, un androïde du nom de Frank. Les Martiens croient que la fusée est en fait un missile et le bombardent. Frank survit, mais est affreusement défiguré, telle la créature de Frankenstein, seul lien lointain avec la vedette de la Universal et la Hammer. À bord du vaisseau extraterrestre on a droit à un monstre poilu, qu'on appellera le Space Monster.
Petit budget parcouru de musiques à gogo et de filles en bikini à Porto Rico. Ajoutez un nombre impressionnant de stock-shots de la Nasa et de l'armé américaine et vous respectez votre budget. Outre James Karen, vu dans plein de séries télé américaine et beaucoup de films de genre (Poltergeist, Return of the Living Dead, Invaders from Mars 1986), peu de gens connus. Les vedettes du film sont du côté de Mars avec la flamboyante Princesse Marcuzan (Marilyn Hanold) et surtout le méchant Dr Nadir (Lou Cutell) qui semble anticiper le vilain Goldmember d'Austin Powers. Il fut les voir décider quelles jeunes femmes iront vers Mars et lesquelles sont exécutées sans merci, et hors caméra. Il semble que les scénaristes visaient une comédie, parodie des films de l'époque, mais les producteurs voulaient un film sérieux, d'ou l'étrange mélange des genres. Bon, le vaisseau spatial semble énormément trop petit pour contenir tout ce qu'on nous montre, mais on ne devait pas s'attendre à grand réalisme. Plus rigolo ou stupide que sérieux, c'est le moins qu'on puisse dire. On n'est pas trop loin de Mars Needs Women sorti deux ans plus tard. Mario Giguère