Nombre de messages : 6039 Age : 67 Localisation : Québec Date d'inscription : 15/01/2006
Sujet: TITANIC 666 - 2022 Mer 4 Mai - 20:52
TITANIC 666 - Nick Lyon avec Keesha Sharp, Jamie Bamber, Lydia Hearst, AnnaLynne McCord, Joseph Gatt, 2022, États Unis, 91m
Une réplique du Titanic s'apprête à faire son voyage inaugural. On retrouve à son bord, un couple d'influenceurs, des amateurs de mascarade, des mediums, car le trajet est à l'identique celui du bate4au original, avec une minute de silence lorsque le bateau se trouvera à l'emplacement du naufrage. La caméra nous montre rapidement une passagère clandestine, dont l'ancêtre est mort noyé et qui réclame vengeance en ressuscitant les fantômes centenaires. On est aussi devant un collectionneur qui a plongé pour dépouiller le Titanic au fond des mers de ses trésors et qui a bien l'intention de les vendre à fort prix. Naturellement, quand les fantômes se manifestent et commencent à causer la mort des passagers, la panique se répand parmi eux et l'équipage, qui a perdu le contrôle du navire.
La compagnie Asylum a commencé à produire des films en exclusivité pour le site Tubi.com appartenant à Fox. Ils n'ont pas pour autant changé outre mesure leurs recettes. Nick Lyon, vétéran de la boîte, à qui on doit notamment Zombie Apocalype ou Rise of the Zombies, réussit un film sans temps mort. J'ai été surprit par la qualité des effets spéciaux utilisés pour faire vivre le bateau en mer. On rapporte qu'une partie des scènes aurait été tournée sur le Queen Elisabeth 2. On a droit à une vedette connue des amateurs de science fiction: Jamie Bamber vu dans Battlestar Galactica (2004). On est un peu timide avec le gore, malgré les morts parfois spectaculaires. Pas vraiment de surprise au niveau du scénario et des invraisemblances curieuses: une passagère montée à bord clandestinement dans un gros bagage, comme si rien n'avait été vérifié en passant aux rayons x. Toujours elle qui vole facilement, à deux reprises, des artéfacts du naufrage. Niveau sécurité on repassera. On semble avoir un budget un peu plus confortable, la salle de contrôle ne ressemble pas à un appartement avec deux ordinateurs comme dans beaucoup de films d'Asylum à une certaine époque. Un bon divertissement, qui dénonce la commercialisation d'un drame épouvantable, ce que le film est, justement. Mario Giguère