Une jeune fille se retrouve à l'hôpital après que sa mère aie mis le feu à leur appartement. Mayu Akikawa la prend en charge et tente de la faire parler, car elle ne dit mot depuis qu'elle est arrivée. La police l'interroge en vain, les autres enfants vont rapidement arrêter de la harceler, car elle semble avoir des pouvoirs psychiques dévastateurs. Le frère de Mayu, Kazuma, qui tente d'attirer les clics sur internet, décide d'entrer illégalement dans l'appartement brûlé à la recherche de présence présumée de fantômes. Kazuma disparait. Un ami de Kazuma, se sentant coupable de l'avoir encouragé à faire ce coup d'éclat contacte Mayu. Ensemble, ils cherchent à comprendre les origines de la jeune fille mystérieuse et à retrouver Kazuma. Une certaine Sadako serait impliquée.
Vaguement inspiré par le sixième roman de Koji Suzuki, sous la direction d'Hideo Nakata, réalisateur des deux premiers films japonais et du second aux États Unis. On retravaille les origines de Sadako et on remet le couvert sur une fille de Sadako, plus convaincante dans Sadako 3D2. On commet l'erreur d'enlever la décompte de la mort des personnages et on y perd en tension. Si Himeka Himejima est bonne dans le rôle de l'enfant qui doit provoquer la peur et la mort, Elaiza Ikeda semble tellement fragile que l'on peine à l'imaginer s'en sortir. Si quelques passages et l'ambiance générale sont intéressants, l'ensemble manque de moments forts. Il faut donc s'intéresser à la série pour apprécier un minimum et il est surprenant que Nakata ne puisse pas provoquer plus d'émotion. Mario Giguère