Nombre de messages : 6045 Age : 67 Localisation : Québec Date d'inscription : 15/01/2006
Sujet: SADAKO 3D 2012 Sam 2 Mai - 8:00
SADAKO 3D - Tsutomu Hanabusa avec Satomi Ishihara, Kôji Seto, Ryôsei Tayama, Ai Hashimoto, 2012, Japon, 96m
Akane Ayukawa trouve ses élèves agités et découvre qu'elles sont toutes fascinées par la rumeur qu'il existe une vidéo, visible sur les téléphones et les ordinateurs, qui provoquerait la mort de celui qui la regarde. Lorsque qu'une de ses élèves meurt, elle ne se confie pas aux policiers qui enquêtent sur le suicide apparent. Elle a aussi de la difficulté à se confier à son copain Takanori. Les évènement vont se bousculer, Tanakori sera entraîné dans le monde de Sadako, car il s'agit bel et bien du retour de la malédiction. décuplée par une rapidité de transmission effarante.
Je ne veux pas vous en dire trop, mais j'ai enfin eu une bonne dose de surprises et de visions grotesques et d'étonnement qui fait du bien. Inspiré du cinquième livre de Koji Suzuki qui s'appelle tout simplement S, le scénario adapte la formule à une époque ou tout va encore plus vite. Terminé l'attente de sept jours, trop de gens comprenaient comment s'en sortir, ici c'est instantané: on voit la vidéo, très différente des images mystérieuses d'antan, et on meurt. On est aussi intrigué: pourquoi Akane est-elle autant troublée et distante envers, semble-t-il, tout le monde y comprit l'homme qui l'aime ? On comprendra et dans le dernier acte, j'ai été impressionné par la nouvelle version grotesque et spectaculaire de Sadako. Le casting est bon, Satomi Ishihara est fascinante, Ryôsei Tayama joue avec crédibilité le détective qui ne croit pas à toutes ces balivernes, les jeunes qui regardent la vidéo, celui qui l'a faite, la présence inusitée et omniprésente des papillons, la musique, j'en redemande.
L'aspect 3D dérange, certes, comme c'est souvent le cas depuis le retour de ce gadget, mais ne saurait empêcher de visionner ce retour de l'horreur japonaise. Le film divise, certains n'embarquent pas, d'autres l'encensent, à vous de voir. Mario Giguère