Kerozene
Nombre de messages : 3521 Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: DEVIL'S EXPRESS - Barry Rosen, 1976, USA Lun 7 Jan - 12:16 | |
| aka: GANG WARS Luke, un professeur d'art martial noir américain basé à New York, vole jusqu'à Hong Kong en compagnie d'un de ses élèves afin de parfaire son art. Lors d'une séance de méditation pendant laquelle Luke perfore les limites de la concentration, l'acolyte qui s'emmerde un peu pénètre une grotte dans laquelle se trouve un médaillon qu'il ignore être la propriété d'une entité maléfique. Content de sa découverte, il ramène son butin dans la grande pomme. Pas contente, l'entité maléfique se réveille, prend possession d'un quidam halluciné, lequel monte dans un bateau bateau, accoste au port de New York et s'en va trouver refuge dans le métro new-yorkais. Commence alors une série de meurtres barbares aux alentours d'une station de métro proche du quartier dans lequel vit Luke et qui pourrissent la vie d’un flic qui – lui aussi – prend des courts de coups de tatanes chez notre professeur afro. Un quartier malfamé, qui pue le crime et se trouve être le théâtre d’une guerre des gangs entre les chinois des red dragon et une bande mixte composée d'élèves de Luke qui s’adonnent au deal de drogue. Voilà un superbe cocktail de blaxploitation, de kung-fu, de polar, et d’horreur, rien que ça! Largement fauché, souffrant de quelques longueurs et d'hilarants combats martiaux pour le moins approximatifs, "Devil's Express" est un savoureux délire rétro mené d'une main de maître par l'interprète de Luke, un certain Warhawk Tanzania (!!!), sorte de Jim Kelly du pauvre à la garde-robe disco-zardozienne et dont la filmographie ne compte qu'un autre titre: "Black Force" aka "Force Four", sortit l'année précédente. Le reste du casting ne manque pas de charme non plus, entre le flic suant, un Brother Theodore en observateur illuminé, un vieux sage au maquillage cramoisi, et des figurants aux looks croustillants - dont un chinois qui porte une coupe afro – le spectacle est garanti! Et des goodies, "Devil's Express" en regorge à chaque scène, à commencer par une introduction qui met tout de suite la barre très haut. Plaisir aussi de voir ces rues du New-York d'alors, sales, dangereuses, hostiles, celles qui ont si bien réussis aux films de Larry Cohen et qui servent tout aussi bien au film de Barry Rosen, un type à qui on doit un certain "Yum Yum Girls" sortit la même année, et qui s’est principalement orienté vers la production télévisée par la suite. | |
|