Kerozene
Nombre de messages : 3521 Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: I, MONSTER - Stephen Weeks, 1971, Royaume Uni Jeu 4 Avr - 3:33 | |
| aka: JE SUIS UN MONSTRE Londres, années 1920. Le docteur Marlowe (Christopher Lee), psychiatre émérite fasciné par les théorie d'un certain Sigmund Freud, fait la découverte d'une drogue de synthèse transformant les bons en mauvais, les gentils en méchants et les femmes frigides en nymphomanes. Même son chat y passe, après avoir goûté à l'hystérie féline meurtrière suite à une petite injection. Totalement obnubilé par sa découverte, le Dr. Marlowe s'injecte sa propre drogue. Son visage habituellement crispé arbore désormais un sourire niais, et son comportement d'aristocrate coincé du cul vire vers un infantilisme quasi navrant. Rapidement accro à ses sorties nocturnes sous les traits de son nouvel alter-ego rigolard baptisé Blake, Marlowe va peu à peu perdre la maîtrise de sa création pour se transformer en saloperie noctambule rongée par le mal. Un mal qui s'exprime non seulement par des actes violents et un non-respect total d'autrui, mais aussi par un faciès toujours plus hideux, voire monstrueux. Seul Utterson (Peter Cushing), avocat et ami de Marlowe, semble se douter du lien entre Blake et Marlowe. Pourquoi cette production Amicus ne reprend-elle pas les noms de Jekyll et Hyde (ce que ne semble pas respecter le distributeur italien à en juger la superbe affiche transalpine)? Mystère. Car il s'agit bien évidemment d'une adaptation du récit de RL Stevenson, une de plus, mais qui tente de se la jouer maline en jouant avec la dissociation des trois instances de l’appareil psychique chères à Freud, à savoir l'inconscient, le préconscient et le conscient. Mais "I, Monster" reste une série B fauchée et peu folichonne, mise en boîte par un réalisateur qui en est à ses début (Weeks n'a alors fait que quelques courts métrages) et dont l'intérêt principal reste l'amusante dégradation physique du faciès de Christopher Lee qui finit par bien faire marrer en arborant un teint blafard de junky, des dents dégueulasses, une calvitie naissante, un gros pif et quelques grosses verrues. Le tournage était initialement prévu en 3D, en utilisant le procédé Pulfrich qui ne nécessite pas de lunettes particulières (un verre un peu plus foncé que l'autre est censé faire l'affaire). Une partie des scènes a effectivement été tournée selon ce procédé, à savoir toutes celles où l'on peut voir les protagonistes se déplaçant de gauche à droite. Ces scènes concernent principalement celles où Lee fait le zouave dans son labo ou celle où Blake tente de séduire une blonde complètement saoule dans un bar miteux. D'après ce que l'on peut lire ici et là, les effets 3D fonctionnent bel et bien, ne serait-ce que sur les DVD disponibles. De mon côté, j'ai vu le film sur une VHS ravagée, je n'ai donc pas eu le courage de faire l'expérience.... | |
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Mario aka blanc citron Admin
Nombre de messages : 6045 Age : 67 Localisation : Québec Date d'inscription : 15/01/2006
| Sujet: Re: I, MONSTER - Stephen Weeks, 1971, Royaume Uni Jeu 4 Avr - 8:00 | |
| Pas vu celui-lè. Les oproductions Amicus n'ont pas beaucoup circulées au Québec et la plupart seulement en vhs, à part, notamment, leurs adaptations d'Edgar Rice Burroughs. _________________ Mario aka Blanc Citron
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