Mathieu Lemée
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| Sujet: DRIVEN TO KILL - 2009 - Jeff King Dim 31 Mar - 21:44 | |
| DRIVEN TO KILL aka Le Prix du Sang aka Soif de Vengeance - 2009 - États-Unis/Canada/Russie - 98 minutes. Réal.: Jeff King Int.: Steven Seagal, Mike Dopud, Igor Jijikine, Robert Wisden, Inna Korobkina, Zak Santiago, Evgeniy Lazarev, Ingrid Torrance, Aleks Paunovic, Laura Mennell. Ancien flingueur ayant travaillé pour la Mafia Russe et actuellement recyclé comme auteur de polars, Ruslan Drachev apprend de son ex-épouse Catherine que sa fille Lanie est sur le point d’épouser Stephan, le fils de son ancien ennemi juré et chef de gang Mikhail Abramov. Ruslan accepte de se rendre à New-York pour assister au mariage, mais quelques heures après son arrivée, son ex-femme est assassinée et Lanie est gravement blessée au cours d’une agression à leur domicile. Après avoir secrètement mis Lanie en sûreté tout en laissant croire qu’elle est morte, Ruslan se met en chasse pour retrouver les assassins. Il accepte que Stephan l’accompagne dans son enquête afin de voir si ce dernier est impliqué dans l’affaire, même s’il affirme ne pas vouloir devenir comme son père. Il découvre que son adversaire de toujours est bel et bien derrière ce crime avec la complicité de son avocat Terry Goldstein, l’actuel mari de Catherine. Ce dernier ne pouvait courir le risque qu’elle dévoile publiquement ses liens avec la Mafia Russe, tandis que Mikhail ne supportait pas que son fils Stephan refuse de suivre ses traces dans le gangstérisme pour lui succéder un jour. Ayant appris que Lanie est toujours vivante, Mikhail organise une attaque avec ses hommes pour la liquider, sauf que Ruslan les attend de pied ferme. Plus les années avancent dans le cas de Steven Seagal, et plus elles laissent indéniablement des marques d’usure qu’une surcharge pondérale notoire au niveau du nombril ne fait qu’accentuer. Au sein d’une intrigue toute aussi fatiguée que lui, Seagal illustre dans DRIVEN TO KILL plus encore qu’auparavant une lassitude et un épuisement qui ne font qu’inciter ses fans à l’encourager à prendre une retraite anticipée. C’est tellement flagrant que rien que de le voir marcher et tenir péniblement sur ses deux pieds dans ce film, en plus maintenant de se faire doubler dès qu’il a le dos tourné, on a envie de le confier aux bons soins d’un centre d’accueil pour personne âgées. À l’image de l’ensemble, il n’est donc pas étonnant que les quelques scènes d’affrontements à mains nues et de fusillades soient d’une mollesse à faire bailler aux corneilles. Le réalisateur (le même que dans KILL SWITCH) tente de racheter le tout en ayant dépensé une large partie de son maigre budget dans la confection d’une longue séquence d’action d’une durée de 15 à 20 minutes en finale, se concluant par la mort brutale et rigolote du méchant de service. Trop peu trop tard! D’autant plus qu’elle se révèle elle aussi sans vigueur, platement filmée et montée, et qu’elle est loin de soulager un scénario rebattu contaminé par les nombreux relents de clichés ambulants. Quand de surcroit, la majeure partie du dialogue russe du film n’est même pas sous-titré, le manque de professionnalisme de la production et de l’équipe technique n’est plus à confirmer, pour ne pas dire de leur je-m’en-foutisme. | |
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