Nombre de messages : 6039 Age : 67 Localisation : Québec Date d'inscription : 15/01/2006
Sujet: DON'T LOOK UP - Fruit Chan, 2009 Lun 8 Oct - 9:15
DON'T LOOK UP aka Shoot- Fruit Chan avec Rachael Murphy, Reshad Strik, Eli Roth, Henry Thomas, Carmen Chaplin, États Unis, 2009, 100-m
Une éqiuipue de tournage américaine arrive en Roumanie pour tourner un film singulier. Son réalisateur est inspiré par une photo, seule trace qui existe d'un tournage jamais complété sur une légende du pays qui parle d'une femme quia fait un pacte avec un démon et dont la fille a été torturée et tuée par les villageois. Le studio s'avère hanté et les morts s'accumulent à un rythme qui déplait au producteur et aux techniciens. Le réalisateur, au passé psychiatrique trouble, a des visions, car il dit pouvoir revivre les évènements passés. Plus le temps passe, plus il semble que tout le monde est en danger.
Sur papier, ca devait sembler une affaire profitable. On reprend un film d'Hideo Nakata (Ring), on engage le réalisateur du film "Dumplings", on donne des rôles à Éli Roth et à la petite fille de Charlie Chaplin, on engage même un acteur québécois, Lothaitre Bluteau, pour jouer le roumain de service. Mais si le film de Nakata n'est pas plus connu, pourtant tourné suite aux deux premiers Ring, il y a peut-être une raison.. L'acteur principal n'a aucune présence dramatique conséquente. Les effets spécoiaux laissent à désirer, un bébé en plastique ressemble à un bébé en plastique et provoque l'hilarité au lieu de l'horreur, même couvert de sang. Tous les acteurs surjouent et comme ils avouient être sous la direction de Chan qui leur mime toutes leur scènes, Chan a sa part de responsabilité. Eli Roth n'est donc pas crédible. Au coeur du problème il y a aussi ce scénario fourre tout qui se veut astucieux et qui veut surprende è tout prix le cinéphile, quitte à mettre de côté le gros bon sens et la logique interne. Ajoutez des scènes sorties de nulle part et sans conséquences, des extras qui courent dans tous les sens, bref, ce qui aurait dû être le début d'une carrière américaine pour un réputé directeur de Hong Kong, se termine comme trop d'essais semblables. Une déception monumentale tristounette. J'ai hâte de l'oublier