Nombre de messages : 6045 Age : 67 Localisation : Québec Date d'inscription : 15/01/2006
Sujet: DAY OF THE DEAD 2008 Jeu 29 Mar - 14:56
DAY OF THE DEAD - Steve Miner avec Mena Suvari, Nick Cannon, Ving Rhames, 2008, États Unis, 86m
Une petite ville du Colorado est encerclée par l'armée qui empêche les habitants d'en sortir. C'est qu'il y a une épidémie, un virus inconnu qui ressemble dans un premier temps à la grippe. Sara Bowman (Mena Suvari) fait partie de ces militaires, mais c'est sa ville d'origine et elle s'y rends pour trouver sa mère et son frère. Il est évident que sa mère est atteinte et dans un hôpital débordé, subitement, tous les malades deviennent des zombies avides de chair humaine. Sara et deux de ses collègues vont tout faire pour s'en tirer.
Après le succès du remake de DAWN OF THE DEAD de George Romero, il fallait s'attendre à voir sa suite être refaite au goût du jour. S'amènent le réalisateur Steve Miner et le scénariste de FINAL DESTINATION, qui vont opter pour une surenchère dans ce qu'ils ont perçus comme la recette du succès du précédent. Les zombies courent donc encore plus vite, sautent des immeubles, marchent au plafond ! Leur transformation se passe à une vitesse fulgurante et les voilà le visage en chair putréfiée en deux secondes. On avait Sarah Polley, on va avoir Mena Suvari, on a tous les deux Ving Rhames ! Ca se passe à une vitesse étonnante, mais c'est un scénario totalement prévisible, sans enjeu, sans nouveauté, sans empathie. On ne se préoccupe pas trop de ce qui arrive à ces personnages qui n'ont pas le temps de réfléchir, on l'admets, mais qui ont déjà des relations banales. Le seul véritable lien avec le film original est le personnage de Bud, le militaire végétarien qui devient le seul zombie qui n'a pas le goût de la chair, qui obéit aux ordres de ses supérieurs et qui a le coup de fourdre pour Sara. On est loin, très loin de George Romero et son mort-vivant domestiqué qui redécouvre un semblant d'humanité. Mena Suvari ne semble pas à l'aise dans son rôle de femme d'action, loin des égéries du genre, tel Milla Jojovich. Malgré les qualités qu'on peut trouver à l'ensemble de la production, c'est plutôt vide et peu mémorable, mais ca peut satisfaire l'appétit de gore des amateurs.