Nombre de messages : 6039 Age : 67 Localisation : Québec Date d'inscription : 15/01/2006
Sujet: BATTLE BEYOND THE SUN Mer 7 Déc - 11:25
BATTLE BEYOND THE SUN aka Nebo zovyot - Mikhail Karzhukov & Francis Ford Coppola avec Ivan Pereverzev, Aleksandr Shvorin, Linda Barrett, 1962, Russie/États Unis, 65m
Suite à une guerre nucléaire, la pollution et la destruction qu'ell a causée, les terriens sont regroupés en seulement deux grandes nations, celle de l'hémisphère Nord, North Hemis, et celle de l'hémisphère Sud, South Hemis. Chacun a son programme spatial, dans le but d'aller coloniser Mars. Sur la station orbitale des gens du Sud, on reçoit un appel de détresse d'une fusée nordiste. Les scientifiques se parlant un peu trop, les nordistes apprennent que leurs rivaux sont pratiquement prêt à lancer leur première fusée vers Mars. Pas vraiment prêt, ils décident tout de même de se lancer vers la planète rouge. Malheureusement ils sont attirés vers le Soleil et les Sudistes décident de tenter de les sauver. Tout ce beau monde se retrouve coincé en manque de carburant sur un satellite de Mars ou il y a de drôles de bestioles !
On le sait, Roger Corman aimait bien acheter des films de l'Europe de l'est, ici un film russe dont il a apprécié les effets spéciaux. Il confie à un jeune Francis Ford Coppola la tâche de resserrer le montage et d'y inclure de nouvelles séquences de monstres, tout en produisant le doublage américain. Effectivement les séquences russes sont très bien faites et les effets remarquables pour l'époque. Les monstres aux allures freudiennes aont ahurissants, mais leur ajout ne détonne pas trop, malgré que les réactions de l'acteur russe ne soient évidemment pas trop crédible, on recule deux, trois fois la pellicule pour accentuer son jeu de sourcils ! Si on aimerait bien avoir accès à l'original, il faut bien admettre encore une fois que les Russes n'avaient pas grand chose à envier aux américains en matière de maquettes et d'effets optiques. Évidemment ca sent la propagande et j'ai été un peu étonné de la fin optimiste. C’était dans l'air du temps. on voit beaucoup de films de l'époque imaginer les peuples rivaux collaborer dans l'adversité ou contre un monstre plus fort qu'une armée individuelle. Une curiosité fort agréable.