Nombre de messages : 6039 Age : 67 Localisation : Québec Date d'inscription : 15/01/2006
Sujet: THE LOST CONTINENT - 1951 Mer 2 Nov - 16:32
THE LOST CONTINENT - Sam Newfield avec Cesar Romero, Hillary Brooke, Chick Chandler, John Hoyt, Acquanetta, États Unis, 80m
Le major Joe Nolan (Cesar Romero) est appelé à diriger une équipe qui doit partir récupérer la boîte noire d'un missile nucléaire qui est tombé au sol, avant qu'un autre pays ne le trouve et s'empare des secrets de sa technologie. L'avion avec tout ce beau monde va tomber en panne et atterrir en catastrophe sur une petite île du pacifique et, armés de compteur geiger et sur les conseils des habitants, ils vont gravir les parois d'un plateau sur lequel se trouverait l'objet recherché. Surprise, il y a des animaux préhistoriques, de véritables dinosaures sur ce "continent perdu". C'est donc sous cette menace constante qu'ils doivent retrouver la fusée le plus rapidement possible.
Si on a droit aux tentatives de conquêtes féminines du major et à une belle sauvageonne sur l'île, en l'occurence Acquanetta, c'est une troupe pleine de testostérone qui constitue cette équipe de recherche. Entre le Major qui s'affirme à toute occasion, les scientifiques dont le principal est d'origine allemande et suscite la méfiance, sans parler du faire valoir comique, l'aventure est menée à bon rythme par Sam Newfield, prolifique réalisateur de série B. Le film tourné en noir et blanc devient teinté de vert sur la plateau, une idée simple qui fait son effet. Ses dinosaures en animation image pâr image sont le fruit d'Edward Nassour, un technicien peu connu comparé aux Willis O'Brien, Ray Harryhausen et autrres artistes renommés. Pour cause, ses animations sont très limitées, mais sympathiques. On le retrouvera chargé des effets spéciaux sur la version américaine de Godzilla Raids Again et surtout à l'animation et à la réalisation de THE BEAST FROM HOLLOW MOUNSTAIN. Un autre film agréable à voir, mais qui n'a pas marqué l'histoire du septième art. Mais l'amateur de dinosaures saura apprécier ces scènes peu vues et la présence de Romero et des acteurs vétérans assure un visionnement qui vaut le détour.
On ne peut évidemment passer sous silence l'influence du roman d'Arthur Conan Doyle THE LOST WORLD, ou les romans d'Edgar Rice Burroughs et on se rappellera aussi du futur film de la Hammer au nom identique qui offrait des créatures et un scénario fort différents cette fois.