J'étais certain d'avoir rédigé un texte à son sujet sur le site du Club.
Je me suis alors rendu à la page des titres commençant par I, et là, par de "Invaders from Mars".
Intrigué, j'utilise alors le moteur de recherche, pour me rendre compte qu'il existe une page "In": http://www.clubdesmonstres.com/visio/htm/visionin.htm
Pour une raison mystérieuse, elle n'est pas accessible autrement....
Cher webmestre, il va falloir remettre de l'ordre
J'en profite pour recoller mon texte ici, je me suis permi de le corriger, et j'apprécierais si tu pouvais le remplacer sur le site, merci
Un gamin féru d'astronomie observe en pleine nuit orageuse une soucoupe volante atterrir non loin de la demeure familiale. Légèrement paniqué, il se rue dans la chambre de ses parents, réveil son ingénieur de papa et lui explique les faits. Intrigué, le père revêt une jolie robe de chambre, se rend sur les lieux du crash puis… disparaît. Au petit matin, il revient quelque peu transformé: le gentil papa attentionné s’est mystérieusement changé en sombre brute, un être vil et vide d’émotion. Et par hasard, le fiston découvre qu'il porte une étrange cicatrice au niveau de la nuque. Complètement flippé, il alerte la police, puis l'armée, et découvre alors avec l'aide de ses vrais amis et des gentils militaires qu’un vaisseau martien s’est dissimulé sous la surface de la Terre et que ses occupants kidnappent les gentils humains pour en faire des sbires au service du péril rouge, des automates contrôlés via un émetteur implanté dans la nuque.
INVADERS FROM MARS est un des premiers films à illustrer la menace communiste via un sujet de science fiction. Le choix de la planète rouge est on ne peut plus explicite, mais les envahisseurs extraterrestres n’ont finalement pas grand-chose d’effrayant…. Et sans doute que l’Américain moyen de l’époque aurait été plus effrayé en croisant un citoyen moscovite que ces êtres bedonnants au soyeux pelage vert plein de plis, à la fermeture éclaire dorsale et à la démarche gauche. Munis de deux bras terminés par trois gros doigts boudinés, leur grande taille est merveilleusement simulée par l'utilisation de doublures naines ou pré pubères, déguisées en soldats américains et se tenant à proximité des bonshommes verts dans les plans larges. Quant à leur chef, il s'agit d'une sorte de fœtus vert à grosse tête prisonnier d'un aquarium.
Les décors sont tantôt minimalistes (voir le commissariat de police aux murs d'une blancheur immaculée), tantôt psychotroniques (la galerie souterraine creusée par rayons infrarouges martiens), tantôt les deux à la fois (l'intérieur du vaisseau au look très épuré). Ceci est dû à une pré production prévoyant un tournage en 3D ; idée qui dû être abandonnée au moment de la production. Afin de donner un minimum d’ampleur épique à tout cela (et surtout pour compenser un manque de moyen évident) Menzies affuble son film de quelques stock shots de tanks de l'armée américaine faisant feu sur une cible indéfinie (du moins dans le contexte du film), et n'hésite surtout pas à réemployer le même plan à plusieurs reprises. Autant de maladresses qui rendent le film plaisant au moment du visionnement, bien qu’objectivement, le résultat reste bancal. A cela s’ajoute un gamin héros insupportable, et un plutôt déconcertant. Tobe Hooper en tirera un remake en 1986, identique en tous points, excepté en ce qui concerne le look des martiens qui ressembleront à de grosses patates sur pattes.
Il semblerait que la version européenne du film sortie en 1953 ne contienne pas le final **** SPOILER ALERT **** dans lequel le gamin se réveil nous infligeant la triste découverte que le film n'était que l'illustration de son rêve. Mais... soudain apparaît une soucoupe dans le ciel étoilé..... **** END SPOILER ****. Kerozene