Nombre de messages : 6039 Age : 67 Localisation : Québec Date d'inscription : 15/01/2006
Sujet: THE BEAST OF HOLLOW MOUNTAIN - 1956 Mer 29 Déc - 9:59
THE BEAST OF HOLLOW MOUNTAIN aka La Montagne Mystérieuse - Edward Nassour & Ismael Rodríguez avec Guy Madison, Patricia Medina, Carlos Rivas, Mario Navarro, 1956, États Unis/Mexique, 81m
Mexique, Jimmy opère un ranch de bétail près d'un village contrôlé par le richissime Enrique qui va bientôt épouser la belle Sarita. Un triangle amoureux teinté de jalousie maladive et de menaces de mort va s'établir pendant que du bétail disparait près de la montagne mystérieuse, lieux prétendu maudit et inaccesible à cause des marais dangereux qui le contournent. C'est dans cette ambiance difficile que le petit Panchito a perdu son papa Pancho qui était allé explorer les marais pour retrouver le bétail manquant de Jimmy, qui lui a sauvé la vie. Pancho disparait et Panchito, que personne ne semble pouvoir retenir, part pour la montagne. Sarita part à sa recherche pendant qu'un dinosaure a causé un stampede de bétail qui se dirige vers le village en pleine fête ! L'Allosaure n'entends pas à rire !
Que voilà une belle découverte pour un amateur de film de dinosaures qui ne l'a jamais vu et pour cause. ce film que l'on pourrait qualifier d'ancêtre de The Valley of Gwangi, inspiré d'un récit de Willis O'Brien, est en général d'un lenteur et d'un intérêt bien mince, si ce n'était du monstre qui n'apparait que pendant les 18 dernières minutes. C'est donc une longue histoire d'amour jamais consommée et un jeune qui devient orphelin qui sont au centre de ce western qui met envedette Guy Madison, longtemps vedette d'une populaire série télévise: The Adventures of Wild Bill Hickok, que l'on retrouvera dans des spaghetti westerns bien plus tard. Patricia Medina est sulfureuse en fiancée tristounette qui n'a d'yeux que pour Jimmy. Mais c'est pas eux qu'on veut voir, c'est ce coquin d'allosaure, animé par des inconnus avec une technique bâtarde pas très convaincante. Le monstre qui n'hésite ças à courir, des années avant que les paléontologues s'avancent à les voir autrement qu'en marcheurs lent, est d'un ridicule consommé avec sa langue hyperactive et sa peau d'un bleu bizarre. Le film a donc été peu vu et vite oublié, La Vallée de Gwangi mettant le clou dans son cerceuil treize ans plus tard. N'empêche que c'est amusant pour tout amateur de bestiole qui passe au travers de la première heure !