Mario aka blanc citron Admin
Nombre de messages : 6039 Age : 67 Localisation : Québec Date d'inscription : 15/01/2006
| Sujet: FANTASIA - THE GODFATHER OF GORE Mer 14 Juil - 10:16 | |
| HERSCHELL GORDO LEWIS: THE GODFATHER OF GORE - Frank Henenlotter & Jimmy Maslon avec Herschell Gordon Lewis, David Friedman, John Waters, Bunny Yeager, Joe Bob Briggs, 2010, États Unis, 106m Documentaire fort attendu sur la carrière du parrain du Gore, l'unique Herschell Gordon Lewis. Fruit de quatre années de travail sous l'impulsion du père de Something Weird Video, le documentaire retrace non seulement les année gore, mais toute la vie de cinéaste. On débute donc par la vague de films "nudies", ces bandes qui profitent d'un jugement d'alors qui veut que la nudité peut avoir sa place à l'écran si elle n'est pas dans un contexte sexuel. Lewis réalise donc de peits films rapidement, sur des prétextes de scénarios, visitant les camps de nudiste fort populaires à l'époque. On illustre les dérives de l'époque avec des extraîts de NUDE ON THE MOON, qui n'est pas de Lewis, mais qu'il est toujours drôle de revoir. Lewis rencontre rapidement David Friedman qui va l'aider à distribuer ces films, essentiellement dans les ciné-parcs et "grindhouse", friands de films d'exploitation à prix modique. Lorsque la nudité vends un peu moins, notre duo coquin cherche à inaugurer la prochaine vagie et c'est là que vient l'idée du gore et la réalisation de BLOOD FEAST. On rencontre beaucoup de collaborateurs et on voit beaucoup de scènes manquées ou coupées au montage. Arrive le clou du spectacle, le film le plus marquant et qui fait encore son effet, le légendaire 2000 MANIACS. On pousse l'audace à recréer certaines scènes et à revisiter la ville qui a servie de décor à cette perle du genre. Suivront les autres essais moins frappants de Lewis jusqu'à mélanger les genres avec, par exemple SOMETHING WEIRD, qui tiens plus du délire psychédélique et de l'intérêt croissant pour la parapsychologie et ou le talent somme toute limité et les budgets paumés servent mal le réalisateur. Reconverti dans le "direct marketing", l'homme est toujours aussi enthousiaste et heureux de se remémorer avec moult clins d'oeil cette époque révolue que les studios ont finalement récupérés avec leur flot de films de torture au propos limité. Parmi les "experts" et anciens collaborateurs, il fait toujours plaisir de revoir ou découvrir David Friedman qui semble vieillir plus lentement que nous ! Idem pour Frank Henenllotter, passioné et enthousiaste ou un Joe Bob Briggs qui ne manque pas de language imagé pour décrire le "roi de la crème des mauvais films". De nombreux acteurs et techniciens confirment le manque de moyens mais la bonne volonté et le plaisir à tourner ces scènes quasi surréalistes avec de jolies comédiennes à qui on demande de jouer avec des pièces de viande pas freaîches dans la bouche. Herschell Girdon Lewis a eu droit à une longue ovation debout bien méritée pour cette première mondiale. _________________ Mario aka Blanc Citron
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