PLANET RAPTOR - Gary Jones, 2007, USA

En 2066, suite à la réception d'un SOS, un vaisseau spatial terrien de toute beauté se place en orbite autour d'une planète jadis habitée par des mantes-religieuses humanoïdes géantes vivant dans des villages champêtres issus des décors bon marché recyclés d'une autre production fauchée ou d’un épisode de "Xena Princess Warrior". Le bataillon envoyé au sol pour découvrir la source du message de détresse est composé de quelques bidasses armées jusqu'aux dents (et qui se plaignent des réductions budgétaires qui les forcent à utiliser des flingues du XXe siècle !! jolie coup de bluff de la prod ne pouvant se payer des pistolets lasers en plastique) ainsi que d'une poignée de scientifiques forcément très curieux. Le petit groupe va vite déchanter en découvrant la cause du SOS, cause qui n'est autre que la raison de l'éradication pure et simple des habitants de cette étrange planète au ciel orangé, à savoir une colonie de vélociraptors voraces. Une partie du casting se fait rapidement boulotter par des raptors en images de synthèse pour le moins approximatives tandis que le Docteur Ted Raimi injecte on ne sait trop quoi dans le corps des blessés, ceci au grand dam du chef d'expédition (Steven Bauer, déjà compromis dans le tout pourri "Raptor Island" en 2004, dont ce "Planet Raptor" serait une sorte de suite).
Film à destination de Sci-Fi Channel tourné sans aucun professionnalisme et servi par un scénario bidon et des effets spéciaux moisis. Gary Jones emballe tout ça comme un malpropre et livre un film d’une effarante platitude, sans rebondissement aucun et à la photo délavée… alors qu’on pouvait espérer profiter d’une petite bisserie fun et généreuse de la part du réalisateur responsable des meilleurs films de grosses bêbêtes de chez Nu Image, à savoir le chouette "Spiders" et le plutôt sympa "Crocodile 2" - sans compter le très fun "Mosquito". Mais non là c’est complètement raté, les dialogues sont d’une grande bêtise, on s’y ennuie affreusement, seuls les quelques effets gores et le physique en plastique de Vanessa Angel permettent de ne pas s’endormir pour peu qu’on y mette une grosse dose de bonne volonté.

Si je comprends bien c'est en fait Planet Raptor: Raptor Island 2 dont on parle ? Donc ils ont un titre différent... Pas vu ni un ni l'autre...

je ne sais pas si le film a été officiellement appelé "Raptor Island 2", mais le film est considéré comme une sorte de suite, bien que les films ne se déroulent pas à la même époque et n'entretiennent finalement aucun lien hormis la présence de raptors et de Steven Bauer.
J'ai corrigé la phrase qui sème la confusion en replaçant le titre "Raptor Island" par "Planet Raptor"

Ooops, je n'avais pas vu que j'avais intitulé le sujet "RAPTOR ISLAND".
Il s'agit bien de "RAPTOR PLANET", évidemment.
Désolé pour la confusion

C'est beau, j'avais corrigé, tous ce films qui se ressemblent... !