Nombre de messages : 675 Localisation : Montréal Date d'inscription : 16/01/2006
Sujet: WHEN TIME RAN OUT - 1980 - James Goldstone Jeu 17 Juin - 18:43
WHEN TIME RAN OUT aka Le Jour de la Fin du Monde - 1980 - États-Unis - 121 minutes (109 minutes version DVD). Réal.: James Goldstone Int.: Paul Newman, Jacqueline Bisset, William Holden, James Franciscus, Barbara Carrera, Edward Albert, Red Buttons, Ernest Borgnine, Valentina Cortese, Veronica Hamel, Burgess Meredith, Pat Morita.
Sur l'ile paradisiaque de Kalaleu, située dans le Pacifique, le propriétaire d'une chaîne d'hôtels, Shelby Gilmore, est sur le point d'inaugurer l'ouverture de son nouvel établissement. Pendant ce temps, un ingénieur d'une compagnie pétrolière faisant des forages sur l'île, Hank Anderson, au cours d'une exploration de routine, décèle les signes avant-coureurs de l'irruption imminente d'un volcan. Il veut alors ordonner l'évacuation immédiate de l'île, mais son partenaire en affaires, qui se trouve à être le gérant de l'hôtel de Gilmore, Bob Spangler, l'en empêche, convaincu que le volcan ne représente aucune menace. Lorsque le volcan entre finalement en éruption, Anderson parvient à convaincre une douzaine de personnes de l'accompagner, afin d'atteindre un endroit plus sûr en attendant l'arrivée des secours. Leur odyssée se révèle cependant hérissée de dangers.
Malgré les deux échecs consécutifs subis au box-office par ses deux dernières productions à catastrophes (THE SWARM, BEYOND THE POSEIDON ADVENTURE), Irwin Allen a décidé d'en lancer une autre, même si la vogue pour ce genre de films s'est rapidement estompée depuis longtemps. Il a au moins cette fois abandonné les rennes de la mise en scène à un technicien plus aguerri, James Goldstone, lui-même réalisateur d'un intéressant film à suspense: ROLLERCOASTER. Malheureusement, cela ne change rien à la pauvreté et à l'ineptie du résultat. Les auteurs ont fait preuve d'une paresse impardonnable, car leur scénario plagie à l'évidence des situations et des personnages déjà imaginés dans les deux plus gros succès du genre d'Irwin Allen: THE POSEIDON ADVENTURE et THE TOWERING INFERNO, sans que ceux-ci n'aient fait aucun effort pour y apporter une quelconque nouveauté ou variation. Les trucages et les transparences sont si peu convaincants qu'on a l'impression que leurs concepteurs étaient en retard d'une dizaine d'années dans leur élaboration. De ce navet, dont le titre français exagéré n'a aucun rapport avec le contenu du récit, il ne reste plus que quelques exploits de cascadeurs potables et un manque flagrant de conviction dans le jeu des interprètes. Il faut dire que ceux-ci apparaissent visiblement très réticents à l'idée de faire partie de ce qu'ils savaient déjà être un ratage complet.