Nombre de messages : 6039 Age : 67 Localisation : Québec Date d'inscription : 15/01/2006
Sujet: ZOMBIES: THE BEGINNING - Bruno Mattei, 2007 Lun 31 Mai - 10:22
ZOMBIES: THE BEGINNING aka Zombi: La creazione - Bruno Matei alias Vincent Dawn avec Yvette Yzon, Alvin Anson, Paul Holme, 2007, Italie, 92m
Rescapée en mer, Sharon a de la difficulté à expliquer qu'elle s'est enfuie d'une île que personne ne connait, qui plus est remplie de morts-vivants. Elle va donc tenter de trouver la paix dans un monastère lorsqu'un représentant de Tyler Inc l'aborde pour mener une opération sauvetage. Il faut tenter de retrouver une équipe partie il y a six mois. Voyage en sous-marin, amerrissage sur l'île avec des Marines qui ont bien rigolé en sachant qu'on allait combattre des zombies "comme dans les films de Romero". Évidemment qu'il y a des zombies, et de drôles, façon Coneheads de Saturday Night Live. Cons comme des baudruches, les soldats meurent rapidement, laissant notre petite Sharon seule contre les méchants zombies, enfants au crâne en dome, alien arrachant les enfants du ventre de leur mamans. Ca gicle, ca flambe, ca fait rigoler, ca laisse la mâchoire douloureuse.
Suite directe de Island of the Living Dead et pompage sans gêne du film de James Cameron ALIENS. Oui, Mattei et son producteur-scénariste-époux de la vedette féminine, ne se gênent pas pour repomper le classique, le mélangeant avec les zombies craspecs façon italienne. Le tournage vidéo et les stock shots d'usine qui explosent n'aident pas à la crédibilité, pas plus que les acteurs pas trop professionels ou les dialogues ridicules. Yvette Yzon est bien petite pour se la jouer Sigourney Weaver, mais comme c'est la seule qui semble y croire, on ne lui en voudra pas. Mattei accumule les plans au ralenti, ou bien c'est le monteur qui rallonge pour nous faire la bonne durée, qui sait, puisque Mattei n'a pas pu suivre sa dernière "oeuvre" à bon port, ce nanar étant son chant du cygne. N'empêche qu'au détour de quelques zombies, on imagine qu'au meilleur de sa forme, ou avec un autre réalisateur, ces maquillages grotesques, mieux éclairés et mieux mis en scène, auraient pu faire leur effet. Pour les nostalgiques de l'esprit "n'importe quoi" des films italiens des années 80 et pour ceux qui veulent se bidonner en groupe.