ALONE IN THE DARK - Uwe Boll avec Christian Slater, Tara Reid, Stephen Dorf, 2005
En 1967, des mineurs ont découvert les reliques d'une ancienne civilisation disparue, les Abkani, qui croyaient en deux mondes, un de lumière dans lequel nous vivont et un dans la noirceur. Edward Carnby, un enquêteur du paranormal, sera confronté aux créatures du monde obscur qui refont surface et au mystère de sa propre enfance...
Larousse de Poche 2004: Cliché: fig. Lieu commun, banalité ressassée. Voir Uwe Boll. J'avait eu un certain plaisir à regarder HOUSE OF THE DEAD, surtout de voir les différents zombies s'amuser avec les jeunes danseurs. Ici, on nage dans une série de clichés ininterrompue. Les acteurs sont particulièrements mièvres, Tara Reid gagnant la palme, totalement non crédible dans son rôle, plus proche d'un zombie, en dégageant rien. Elle se fera refaire la poitrine plus tard. Les rôles secondaires sont aussi mal choisits, amateurs, et on se fout de les voir mourir. Le scénario alambiqué et la direction nagent dans le déjà vu, la scène d'amour obligatoire étant spécialement banale, moins sexy que n'importe quel vidéoclip. Ce qu'on considère comme un exploit dans les extras, la scène de la balle que l'on suit du pistolet jusqu'à travers un type ne représente rien de bien original non plus. La finale repompe Resident Evil, en plus propre. Comment un tel truc inoffensif peut se retrouver interdit aux moins de 16 ans non accompagnée aux États Unis me laisse pantois. Tristounet, mais tout de même de quoi rire un bon coup si on est dans l'ambiance. Sacré Boll !
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Mario aka Blanc Citron