Kerozene
Nombre de messages : 3521 Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: THE EYE 3: L'AU DELA - Danny & Oxide Pang, 2005, Lun 28 Déc - 15:52 | |
| THE EYE 3: L'AU DELA - Danny & Oxide Pang, 2005, HK/Thaïlande/USA aka: THE EYE 10 Drôles de gars ces frères Pang. Après un début de carrière remarqué, ils sont devenus parmi les réalisateurs les plus roublards de tout le continent asiatique. En 2002, ils nous sortaient "The Eye", que je considère (je ne suis pas certain que l'avis soit général) comme l'un des meilleurs films de fantômes asiatiques modernes. Flippant, bien dosé, relativement sobre jusqu'à un dénouement épatant. Bref, j'adore. En 2004, le duo amorce son virage vers le cinoche débilos et le prouve en signant le crétin "The Eye 2" et sa mémorable scène de suicide involontairement hilarante. Puis, en 2005, débarque cette nouvelle fausse suite, "The Eye 3" aussi appelée "The Eye 10" et qui lorgne fortement du côté de l'humour crétin et pipi-caca puisqu'on y voit l'un des protagonistes faire fuir des fantômes en pétant! Hohoho, mais que c'est rigolo! Pourquoi "The Eye 10"? Parce que l'histoire est celle de cinq jeunes qui trouvent un livre leur indiquant dix manières différentes d'entrer en contact avec l'au-delà et donc de pouvoir visualiser des fantômes. Les essais s'avèrent rapidement fructueux et les ectoplasmes flous à la mâchoire pendante se mettent à arpenter l'écran avec plus ou moins de réussite sous les regards hagards ne nos jeunes héros. Plutôt satisfaits, le groupe d'amis remet le couvert jusqu'au jour où l'un d'eux disparaît, enlevé par les spectres dans l'au-delà. Les rescapés, choqués, décident dès lors de se séparer afin d'oublier, mais les fantômes les poursuivent. Ils ne seront visiblement en paix qu'après avoir sauvé leur ami, l'occasion ensuite pour les frangins Pang de nous gratifier de leur vision à eux de l'au-delà, une vision qui s'avère bien minimaliste malheureusement. Ce qui aurait dû être le clou du film n'est finalement qu'une vaste fumisterie (l'au-delà se limite à une multitude de silhouettes pour la plupart en CGI plongées dans la pénombre). Il est donc bien loin le temps de "The Eye" premier du nom. Si au moins l'aspect comique de l'entreprise avait été aussi réussit que lors de cette joute de break-dance improvisée où l'un des héros, possédé par un esprit basketteur, se met à faire des mouvements désarticulés, on aurait pu se dire que cette séquelle comique en valait la peine. Mais ces instants remarquables y sont si rares... | |
|