Kerozene
Nombre de messages : 3521 Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: CARVER - Franklin Guerrero Jr., 2008, USA Jeu 19 Nov - 8:40 | |
| Tiens, en vla une belle de pelloche toute classe. On a une bande de jeunes qui partent camper dans un trou malsain près duquel se tient un motel tout pourri aux chiottes dégueulasses, tenu par un redneck neuneu. Pas loin de là se tient une vieille cabane dans laquelle nos jeunes trouvent des bobines de films qu'ils s'empressent de regarder. Ce qu'ils voient les fascinent et les dégoutent à la fois: ce sont des films d'horreur amateurs trash et réalistes, mais ils aiment ça. Mais le spectateur de "Carver" étant un peu moins con que les protagonistes du film, il se doute bien qu'il ne s'agit pas là de trucs très catholiques, et que nos jeunes glands ont mis leurs mains sur une collection de snuff. Évidemment, les responsables de ces trucs vont rapidement se manifester.... et ça va saigner! Dit comme ça, on pourrait croire que "Carver" possède un script digne de ce nom. Détrompez-vous! De script ici il n'est point question. "Carver", c'est du torture porn ultrabasique: une trame prétexte à te balancer quelques scènes vomitives à base de sévices corporels et d'humiliations crasses. Et franchement, chaque plan schlingue la sueur et le sang. Parmi tout ça, on a droit à quelques menues cochonneries en guise d'apéro: une pauvre fille en sous-vêtements se fait planter des clous dans les genoux, les pieds, les tibias, le tout sur une petite ballade country crachée par un vieux 33 tours poussiéreux... Plus tard, on commence en douceur avec une autre nana toute pétée qui vomi sans aucune classe sur un de ses potes... puis il y a les habituels triturations à l'arme blanche, les couteaux qui labourent les chairs, les coups de marteaux dans la tête, et même un petit jeu à la scie et surtout, il y a cette infâme scène d'explosion testiculaire à la pince, le tout en gros plan s'il vous plaît... avant que le tueur ne se soulage la vessie sur sa victime.... frissons garantis à tous spectateurs de sexe masculin. En un sens, et ce malgré une moitié de film qui ne sert que de bouche-trou, "Carver" livre ce qu'il est censé livrer: du gore gerbif et réaliste dans un brouhaha de hurlements gutturaux. Et il faut reconnaître que les effets sont plutôt réussis, à tel point qu'il est impossible de ne pas grimacer lors de la scène d'explosion de couille. Mais passé tout ça, "Carver" est un film extrêmement moche et con, c'est clairement le degré zéro de l'expression cinématographique. | |
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