Kerozene
Nombre de messages : 3521 Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: LE TRIOMPHE DES SEPT DESPERADAS - Gianfranco Parolini & Dim 30 Avr - 3:07 | |
| LE TRIOMPHE DES SEPT DESPERADAS - Gianfranco Parolini & Sidney Pink, 1966, Italie / Espagne / Autriche Aka: SETTE DONNE PER UNE STRAGE; aka: THE TALL WOMEN; aka: SEVEN VENGEFUL WOMEN Une caravane remplie de bonnes gens se rend vers la Californie. Ces hommes et ces femmes rêvent de leurs beaux jours à venir. Certains vont s'installer, d'autres vont rejoindre leurs aimés. Mais la promenade idyllique se transforme soudainement en cauchemar lorsqu'une horde de vilains apaches les attaque violemment et sans raison. Les hommes parviennent à cacher les femmes dans une grotte avant de tous se faire assassiner sauvagement par ces peaux-rouges sanguinaires qui achèvent leurs victimes en les scalpant. Une fois la bataille terminée, les sept femmes survivantes décident de prendre les armes et de se diriger vers leur destination initiale, tout en éliminant bon nombre d'indiens par la même occasion. Cette rareté possède une seule et unique particularité: celle de mettre en lieu et place des héros traditionnels du genre un groupe de femmes dirigé par Anne Baxter. Elles sont fortes, déterminées et elles tirent plutôt bien pour des gens qui n'ont jamais touché d'armes. En revanche, il est surprenant à la vision du film de constater que ce western européen ressemble avant tout à un western américain. La musique pleine de violons dramatiques et lourds lors des apparitions de peaux-rouges, légères et enlevées lors des instants de répits de nos héroïnes, rappelle les films hollywoodiens des années 1940. Les indiens très méchants et les cow-boys très gentils sont aussi un schéma typiquement américain; ici, pas d'ambiguïté - seul Nuage Blanc, le chef des apaches, semble être doué d'humanité. Quant aux péripéties en générales, elles s'avèrent platement filmée et le spectateur assiste un peu péniblement à la vengeance de ces femmes fortes qui ne parviennent malheureusement jamais à donner un peu de relief au film. Seule la scène du début lors de laquelle un jeune enfant se fait tuer d'une flèche (les indiens tuent même des enfants - atrocité ultime) dégage un minimum de tension dramatique. Voila qui est bien faible. La responsabilité de la réalisation est plutôt obscure, selon Jean-François Giré, dans son livre Il Etait Une Fois le Western Européen, il se pourrait que la présence de Parolini ne soit présente au générique que pour des raisons de coproduction. | |
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