Club des Monstres
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Club des Monstres

aller sur le site du Club | aller sur la page Facebook
 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-20%
Le deal à ne pas rater :
Drone Dji DJI Mini 4K (EU)
239 € 299 €
Voir le deal

 

 CARAMBOLAGES - 1963 - Marcel Bluwal

Aller en bas 
AuteurMessage
Mathieu Lemée

Mathieu Lemée


Nombre de messages : 675
Localisation : Montréal
Date d'inscription : 16/01/2006

CARAMBOLAGES   -   1963   -   Marcel Bluwal Empty
MessageSujet: CARAMBOLAGES - 1963 - Marcel Bluwal   CARAMBOLAGES   -   1963   -   Marcel Bluwal EmptyLun 24 Aoû - 15:42

CARAMBOLAGES - 1963 - France - 88 minutes.
Réal.: Marcel Bluwal Int.: Jean-Claude Brialy, Louis De Funès, Michel Serrault, Sophie Daumier, Henri Virlojeux, Anne Tonietti, Alfred Adam, Marcelle Arnold, Alain Delon.

Employé dans une agence de publicité, Paul Martin entretient une liaison avec sa secrétaire, Solange, mais s’est fiancé à Danielle Brossard, la fille de son supérieur hiérarchique proche de la retraite, dans l’espoir de récupérer la place de ce dernier. Mais quand il apprend qu’une nouvelle loi vient retarder l’âge de la retraite, Paul, criblé de dettes, réalise qu’il ne peut pas se permettre d’attendre le départ de son futur beau père pour obtenir de l’avancement. Il imagine alors de se débarrasser du grand patron de l’agence, l’agité et bouillonnant Norbert Charolais. Ses tentatives vont cependant entraîner une succession d'événements, où les supérieurs de Paul meurent accidentellement ou doivent quitter leur poste. Grimpant rapidement les échelons jusqu'au poste de grand patron, Paul fait alors la connaissance d'un jeune employé ambitieux qui...

Construit comme un théâtre de marionnettes où les personnages se bousculent comme des boules de billard, le scénario de cette comédie grinçante décrit sous une forme satirique la culture d'entreprise et l'ascension vers le patronat. Tous les personnages du film sont présentés comme des imbéciles agissant selon leurs propres intérêts, mais dont leurs actions pour monter en grade se retournent littéralement contre eux de façon inattendue. Sur un ton d'humour noir constant, le dialogue acide et percutant, signé Michel Audiard, ne fait pas dans la dentelle. La mise en scène est parfois imaginative, surtout dans sa façon d'exploiter les décors, bien qu'on y décelle certains accrocs passagers. En plus de faire un sort aux réparties amusantes d'Audiard, Louis De Funès, dans le rôle du grand patron, en profite pour mettre en valeur son talent comique dans la conception de savoureux gags visuels. Michel Serrault, quant à lui, s'amuse follement dans son rôle caricatural d'inspecteur de police gestapiste.