FRANKENSTEIN - James Whale, 1931

FRANKENSTEIN - James Whale avec Colin Clive, Boris Karloff, Dwight Frye, Mae Clark, 1931, États Unis, 71m, noir et blanc

Le Dr Henry Frankenstein pille des cadavres pur construire sa créature à laquelle il prétend donner vie. Manque plus qu'un cerveau, que son assistant Fritz lui apporte. Au moment ou l'orage nécessaire à l'opération tonne, sa fiancée, un ami et l'ancien professeur d'Henry frappent à la porte. Bien malgré lui, il les laissera assister à son triomphe. Le mondtre prend vie. Torturé par Fritz et héritier d'un cerveau mal formé, Henry le laisse aux bons soins du professeur Waldman, qui ne pourra le contenir. Le jour ou Henry doit se marier, la bête tue par inadvertance une fillette. Les villageois en colère, aidés par Frankenstein, vont partir à sa poursuite.

Le classique du film de monstre, qui fit beaucoup jaser à sa sortie et remplit les coffres à sec de la Universal ! Toujours aussi efficace pour ceux qui apprécient les films de l'époque. Une introduction d'Edward Von Sloan, destinée à calmer à l'avance les religieux de l'époque qui pouvaient être choqués par le savant qui se prend pour dieu, étonne un peu. Tout comme la musique, années 30 oblige, qui n'est présente que dans les génériques de début et de fin. Majoritiarement tourné en studio, Whale n'hésite pâs à évoquer le cinéma expressioniste allemand par des cadrages à angle et surtout des décors et des éclairages qui renforcent le sentiment de détesse psychologique du créateur et de sa créature. Les machines électriques du laboratoire sont entres autres devenues des icones incontournables.

Boris Karloff, acteur de soutien qui se serait cru en fin de carrière, compose le personnage qui le marquera à jamais. Il souffrira beaucoup pour livrer la marchandise. Le maquilleur Jack Pierce travaille à l'ancienne, montant tranquillement le visage du monstre en sculptant son matériel chaque jour sur l'acteur. Les poids utilisés pour alourdir et rendre plus imposant l'acteur lui causèrent des maux de dos pour le restant de ses jours. Mais Karloff offre une créature naive et pour laquelle on éprouve de la compassion, tel un enfant martyrisé. Les acteurs secondaires sont très typés, on retiendra le père d'Henry, le baron Frankenstein, vieux bougon qui sait apprécier le vin que son grand-père n'a pu boire. L'immense succès du film assura une progéniture prolifique à ce qu 'il est de mise d'appeler un classique parmi les grands du genre.

La LEGACY CILLECTION offre certe à bon prix des coffrets avec plusieurs films, ici cinq Frankenestein de la Univesal, mais oublie, espace opblige, bien des suppléments qui se retrouvaient sur les dvd sortis individuelement.

A conseiller également l'extraordinaire BRIDE OF FRANKENSTEIN, de James Whale datant de 1935.
Mais aussi, moins connu, GODS & MONSTERS, biopic racontant la fin de la vie du réalisateur et son homosexualité, réalisé par Bill Condon (CANDYMAN 2...aye, ça pique!). Avec Ian McKellen et Brendan Fraser, datant de 1998. Le film est sorti en France sous le nom NI DIEUX NI DEMONS à l'époque et n'a pas eu droit à une sortie dvd. Il existe évidemment au USA, avec VF (québécoise, je crois) et sous titres anglais (c'est sur).

Regardé hier le BRIDE OF FRANKENSTEIN, toujours aussi sublime, j'en reparlerai. Et oui, ca donne le goPû de ressortir mon dvd de GODS AND MONSTERS, un film que j'aavait adoré, passé inaperçu en salles ici, connu surtout après ses nominations aux oscars, fort médiatsées.

contrairement à la majorité, j'ai toujours eu une préférence pour le premier volet de la trilogie, alors que Bride... est généralement le plus apprécié. Lire les textes m'envahit d'une certaine nostalgie, je regardais ces films surtout lorsque j'étais ado. Ca me donne envie d'exhumer mes vieilles VHS.

Quant à Gods and Monsters, il me semble qu'il a bénéficier d'une ou deux diffusions TV sur arte il y a quelques mois. Très bon film.