Kerozene
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| Sujet: VENGEANCE - Alberto Mariscal, 1969, Mexique Lun 29 Déc - 8:54 | |
| aka: BRANDED X; EYE FOR AN EYE; TASTE OF THE SAVAGE; EL SABOR DE LA VENGANZA Témoin du massacre de son père désarmé par deux cow-boys sans scrupule alors qu’il n’était qu’un môme, le jeune Judd s’est forgé un tempérament à toute épreuve, alimenté par une débordante soife de vengence. Elevé par une mère déterminée, formé au flingue par un chasseur de prime (Cameron Mitchell, surprenant de sobriété) embauché par elle-même dans le but de voir les meurtriers de son mari entre quatre planches, Judd devient un homme nerveux et impulsif, une boule de nerfs à la gachette facile. Et alors qu’il éloigne de sa génitrice les séducteurs à grands coups de poing dans les dents, et qu’il se fait gentiment griller auprès de sa bien-aimée, sœur d’un riche propriétaire crapuleux, notre jeune cow-boy entame une longue descente aux enfers. Une descente forcément parsemée d’embuches et surtout de cadavres. Sans cesse sur la corde raide, constamment persécuté, et aveuglé par ses pulsions meurtrières, Judd glisse peu à peu vers la folie, jusqu’au final d’une noirceur aussi éprouvante que surprenante. Si on en croit ce film, le western mexicain n’avait pas grand-chose à envier au western italien en terme de violence et de noirceur ! On touche peut-être même à quelque chose de plus sombre encore, tant le personnage principal, Judd, au départ jeune innocent, se fait pourrir par un univers vénéneux et finit par se transformer en saloperie de la pire espèce. On est effectivement bien loin de l’Homme sans nom et autres Django, des hommes antipathiques dans leur contexte mais dont le capital séduction auprès du public garantissait un minimum d’empathie. Ici, c’est tout le contraire, tout sentiment de compassion est peu à peu annihilé au même rythme que Judd perd de son humanité, que la victime s’adapte à un monde perverti pour finalement en devenir le pire représentant. En ce sens, VENGEANCE va très loin et parvient à plomber l’atmosphère de manière plutôt efficace, à te coller le morale dans les baskets. Dommage en revanche que l’on doive se farcir une série de dialogues foireux – conséquences probables d’un doublage hasardeux – et que l’on passe le milieu du film à regarder le compteur avant que les choses ne commencent à dégénérer. Le film de Mariscal en souffre malheureusement et en devient donc un peu bancal en terme de rythme, ceci dit son visionnement saura satisfaire les amateurs de pelloches au relent de nihilisme. | |
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Kerozene
Nombre de messages : 3521 Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: Re: VENGEANCE - Alberto Mariscal, 1969, Mexique Mar 30 Déc - 1:44 | |
| Mario, légère correction. Merci | |
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Mario aka blanc citron Admin
Nombre de messages : 6039 Age : 67 Localisation : Québec Date d'inscription : 15/01/2006
| Sujet: Re: VENGEANCE - Alberto Mariscal, 1969, Mexique Mar 30 Déc - 6:54 | |
| Vengeance !! _________________ Mario aka Blanc Citron
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| Sujet: Re: VENGEANCE - Alberto Mariscal, 1969, Mexique | |
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