Kerozene
Nombre de messages : 3521 Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: LES 7 AIGUILLES D'OR - Robert Clouse, 1974, USA Jeu 11 Déc - 3:58 | |
| aka: GOLDEN NEEDLES; THE CHASE FOR THE GOLDEN NEEDLES A Hong-Kong, un détective privé Américain à la retraite (Joe Don Baker) est chargé de mettre ses grosses mains sur une statuette en or contenant sept aiguilles d'acuponcture en or qui, plantées selon un schéma très précis, ouvrirait la porte de la jeunesse éternelle; en revanche, mal utilisées, elles provoqueraient la mort. Voyageant de Hong-Kong à Los Angeles pour ensuite revenir à Hong-Kong, notre héros s'essouffle rapidement entre un passage dans un tripot miteux tenu par une ancienne gloire hollywoodienne (Anne Sothern, FOOTLIGHT PARADE avec James Cagney), une scène d'amour peu glamour (avec Elizabeth HAPPINESS Ashley, encore jolie à cette époque) et quelques bastons mollassonnes dans les rues de la métropole. Ce film d'aventure fait office d'affreux petit canard dans la filmo de Robert Clouse. Malgré une scène d'introduction efficace où des types débarquent dans une maison en cramant tout le monde à l'aide de lance-flammes, l'action apathique au service d'un scénario creux comme un ballon fait de la chose un sommet de médiocrité, d'autant plus que Clouse ne semble pas spécialement impliqué dans sa mise en scène remplie de raccords douteux et de scènes inutiles. Le script n'est qu'un prétexte à quelques scènes de bastons où le réalisateur se montre nettement moins inspiré que sur son précédent film (OPERATION DRAGON, quand même). Il est vrai que le bedonnant Don Baker n'est pas Bruce Lee et qu'il manque méchamment de grâce quand il s'agit de lever le pied, du coup sa spécialité est de balancer du chinois à travers les fenêtres... Quant au passage à Hollywood, il semble avoir été greffé artificiellement sur l'histoire de base afin de justifier la présence anecdotique de Jim Kelly (portant une fausse moustache mais une vraie afro) en sidekick ad intérim. L'occasion de quelques bagarres purement gratuites où une fliquette chinoise vient prêter main forte au duo. Il est vrai que ces quelques minutes sur sol californien permettent de faire connaissance avec le commanditaire à la recherche d'immortalité, un vieux rabougri incarné par Burgess Meredith qui cabotine à mort aux côtés de son gigantesque garde du corps noir. Seule la scène finale relève un (petit) peu le niveau, où Don Baker, faussement accusé par ses ennemis d'avoir assassiné un enfant, se fait prendre en chasse par une centaine de chinois furieux dans les rues étriquées de Hong-Kong. Une mobilisation de figurants qui force le respect, malheureusement le résultat est bien loin d'en valoir la peine.... | |
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