Nombre de messages : 6045 Age : 67 Localisation : Québec Date d'inscription : 15/01/2006
Sujet: KILINK STRIP AND KILL - 1967, Turquie Mer 13 Aoû - 9:29
KILINK STRIP AND KILL aka Kilink soy ve öldür - Yilmaz Atadeniz avec Yildirim Gencer, Sevda Nur, Suzan Avci, 1967, Turquie, 90m
Kilink, super criminel, n'est pas mort a la fin de sa première aventure, ni de sa deuxième tant qu'a ça ! Il va retourner a Istanbul pour récupérer un microfilm contenant tous les plans de défence et l'emplacement les missiles de la Turquie, recherché déja par deux bandes de criminels qu'il a infiltré. Rien de plus simple pour Kilink qui peut prendre le visage de tous ses adversaires, vraisemblablement après leur avoir retiré la peau du visage. Soutenu par la belle Susan, il court sans arrët, déjoue les pieges de la police et des mafieux a sa poursuite, séduit toutes les femmes sur son passage et n'hésite pas a recourir a tous les moyens pour mener a bien sa quëte. Oh, il y a aussi un chargement d'or, caché dans des briquettes de charbon qui intéresse vivement le super criminel !
Kilink est un héros de bande dessinée originaire de l'Italie, ou il s'appelle Killing, connu sous le nom de Satanik en France ou Sadistic aux États Unis la Turquie lui a consacré par moins de onze films dont les trois premiers sont réalisés par Yilmaz Atadeniz, présent dans une entrevue qui raconte les difficultées passées et actuelles de l'industrie locale. On est proche des serials dans l'ambiance et les poursuites constantes. Pas de temps mort, que des pauses rapides pour caresser sa copine ou les nombreuses conjointes de criminels qui s'offrent a lui spontanément. Visiblement réalisé avec un minimum de ressources mais beaucoup de savoir faire, on ne s'ennuie pas une minute et on est partagé entre l'admiration d'un criminel qui n'est pas sans rappeler le célebre FANTOMAS, surtout qu'il épargne les forces de l'ordre, la plupart du temps ! Une pellicule pas toujours en forme, suffisamment restaurée pour apprécier le charme des séries d'antan. On note comme toujours les nombreux emprunts musicaux, plein de James Bond bien placé entre autre.