A BOY AND HIS DOG - Post Nuke avec Don Johnson!

A BOY AND HIS DOG aka Apocalypse 2024 aka Psycho Boy and his Killer Dog de L.Q. Jones avec Don Johnson, 1975, États Unis 91 m.

La troisième guerre mondiale a laissé la Terre dans un état désastreux où une poignée d'humains tentent de survivre dans des lieux désertiques et sans règles. Un jeune homme nommé Vic fait parti des survivants et a un étrange lien télépathique avec Blood, un vieux chien soupe au lait. Les deux compagnons font équipe, Blood cherchant du museau les odeurs féminines pour permettre à Vic de tirer un coup pendant que le jeune homme, trouve la nourriture pour le chien. Un jour, Vic tombe sur une jeune femme avec qui il tombe follement amoureux, allant même jusqu'à la suivre dans les sous-terrains où vit une communauté étrange, tentant de recréer le monde comme il l'était avant la bombe atomique.

Adapté d'un roman de Harlan Ellison que je n'ai pas attaqué encore, A BOY AND HIS DOG est un Post Nuke sympathique, drôle et original. Même si la structure même du film n'est pas terrible, changeant de façon brusque les évènements rendant le film plutôt hétérogène, on embarque quand même dans cette histoire et dans des personnages attachants. Les trente dernières minutes dans le monde sous-terrain sont intéressantes, un peu creepy à voir non seulement à cause de quelques scènes marquantes mais aussi à cause de tous les habitants, maquillés comme des personnages de foires. Dommage par contre qu'on ne voit pas plus le chien, les dialogues entre lui et le personnage principal sont vraiment hilarants. Au final, un Post Nuke qui sort du lot et qui s'avère une belle surprise même si c'est loin d'être parfait.

Je n'ai pas lu le bouquin mais j'ai lu le comics adapté par Richard Corben, excellent. La relation entre Vic et Blood (l'homme et le chien) est effectivement plus développée, et le récit ne s'arrête pas là où s'arrête le film... Le récit originel se termine de façon bien plus rock'n roll et plutôt désabusée. Mais il n'empêche que le film est une jolie réussite. Il est vrai que MAD MAX 2 n'était pas encore passé par là et qu'on évite par conséquent les clichés inhérents au post-nuke, du coup il se distingue des autres films du genre. Le discours anti-bourgeois est bien présent lors de la dernière partie et cette dernière demi-heure est une vraie surprise. J'aime vraiment beaucoup...

Une petite note d’originalité au milieu des productions post-nukes qui se suivent et se ressemblent, un humour assez présent mais bien dosé et jamais lourdingue, des personnages sympathiques, bref pas mal de petites choses qui font oublier un récit par moments un peu longuet et le manque de budget. Contrairement à pas mal de films du même genre en cette période, il me semble bien (d’après mes souvenirs, je confirmerais à l’occaz en ressortant ma vhs) que la vf était plutôt bien foutue. A découvrir en tout cas. Aucune idée non plus de ce que vaut le roman par contre

Pareil, pas lu le roman, lu l'adaptation de Corben, évidemment différente. J'avait été déçu à l'époque lointaine ou je l'ai finalement vu à la télé, je m'attendait à autrechose et je trouvait le film bien calme. Il mérite probablement un autre visionnement avec du recul...

Il est vrai que de mon côté j'ai vu le film avant de lire le comic, du coup la découverte du film fut plutôt plaisante mais que la bd est clairement plus politiquement incorrecte. En même temps avec Richard Corben, on ne s'attend pas à quelque chose de consensuel....