HOUSE OF MORTAL SIN (THE CONFESSIONAL) de Pete Walker - GB 1976 -104 mn avec : Anthony Sharp, Susan Penhaligon...
Jennifer Welch, jeune fille vivant une situation amoureuse quelque peu complexe avec deux hommes différents, se rend, pousser par le seul besoin d’en parler, dans un confessional, ou le Père Xavier Meldrum va l’écouter très attentivement. Ce qu’elle ne sait pas encore, c’est que le Père Meldrum, qui se prend pour l’ange exterminateur ne va pas tarder à punir les infortunés garçons ayant osés la toucher. Persuadée de sa folie latente, Jenny tente d’alerter sa sœur de la responsabilité du Père dans l’agression de ces deux amis. Mais on n'ébranle pas aussi facilement l'église, ni les hommes qui la représente... Meldrum, bientôt aspiré dans sa spirale meurtrière, n'est pas prêt à s'arrêter...
HOUSE OF MORTAL SIN fait partie de ces productions des 70’s abordant sans complexe ni tabou le thème de la religion en osant critiquer ouvertement la place pris par l’église dans notre société. La religion pousser dans ses extrêmes n’a jamais rien eu de bon, le père Meldrum (magnifiquement interprété par Anthony Sharp soit dit en passant) en est un cuisant exemple. La manière dont il traite sa mére malade, qu’il fini par occire, les significations divines qu’il donne à ses propres gestes démentiels, son intelligence macabre qui lui permet de berner tous ceux qui l’entourent, en font un personnage machiavélique à souhait mais ô combien fascinant.
La fin, très noire et totalement immorale, parachèvera en beauté l’un des film les plus réussis sur le sujet… qu'il m'ait été donné de voir.