Kerozene
Nombre de messages : 3521 Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: SHADOW HUNTERS II: ECHO OF DESTINY - Toshio Masuda, 1972, Ja Jeu 13 Déc - 15:33 | |
| SHADOW HUNTERS II: ECHO OF DESTINY - Toshio Masuda, 1972, Japon On prend les mêmes, et on recommence! Directement après SHADOW HUNTERS voila que déboulent sa séquelle et son trio de ronins bougons. Le film débute sur la découverte d'un tas de cadavres ensanglantés sur de la musique balancée au groove typique des années 1970 et on nous rappelle ainsi en quelques plans que les plus grands emmerdeurs aux yeux du méchant shogun sont nos héros. Ceux-ci sont rapidement présentés via des scènes où des tueuses à la solde du gouvernement tentent sous couvert de leurs charmes de mettre fin aux jours des shadow hunters. Ceux-ci n'étant pas nés de la dernière pluie, ce sont les filles - le plus souvent à moitié nues - qui terminent en sushi; la plus belle scène étant réservée à Jubei, plongé dans une source d'eau chaude et encerclé de cinq superbes créatures nues qui s'apprêtent à changer la couleur de l'eau de leur sang... Une fois l'introduction passée arrive la mission de rigueur: ici, nos valeureux sabreurs sont chargés d'escorter un canon de son fabriquant à ses propriétaires, sans qu'il ne tombe entre les mains des shadows (autrement dit les ninjas). Et c'est partie pour 90 minutes moyennement mouvementées d'un récit sans surprise véritable, sans rebondissement réel et sans surenchère dans la violence comme il est permis d'espérer de la part d'une séquelle. Au contraire. Les combats restent certes nombreux, le sang gicle, mais tout cela manque clairement de conviction d'autant plus que niveau chorégraphie, on est loin d'atteindre des sommets. Reste la présence de la sublimissime Junko Natsu (vue dans LE VASE DE SABLE de Yoshitaro Nomura en 1974) qui se trouve malheureusement être la seule du casting féminin à ne pas dévoiler ses charmes, même dans la scène où elle s'offre à Jubei qui lui apprend tout penaud que depuis que les shadows l'ont forcé à tuer son maître qui n'était qu'un enfant de ses propres mains, il n'est plus que la moitié d'un homme et n'a plus trace d'une quelconque virilité - ce qui semble étrangement plus affecter la femme effondrée que notre pauvre héros en pleine crise existentielle. Le seul qui en rajoute des tonnes depuis le premier volet est le personnage de Sunlight, plus queutard et obsédé que jamais! L'image finale dévoile nos trois héros chevaucher leur monture en direction de l'horizon au bout duquel se couche avec une douceur rougeâtre un soleil triste, le tout sur un chant profondément peiné et poussé par la voix de crooner de Yûjirô Ishihara, interprète de Jubei et producteur du film. | |
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