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 The Undertow, Jeremy Wallace, 2003

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nachthymnen

nachthymnen


Nombre de messages : 101
Date d'inscription : 03/10/2006

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MessageSujet: The Undertow, Jeremy Wallace, 2003   The Undertow, Jeremy Wallace, 2003 EmptyVen 25 Mai - 3:05

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The Undertow de Jeremy Wallace, 2003. Etats-Unis, 79 min. Avec : Jason Christ, Julie Farrar, Joseph Palermo, Trudy Bequette.

Citation :
Six amis décident de passer leur week end à Old Mines, un coin paumé, peuplé d'habitants peu accueillants, infesté de moustiques et sans frigo pour garder la bière au frais. Venu pour faire une balade en canoë le long des eaux tranquilles de la rivière, leur périple va démarrer de manière annonciatrice d’emmerdes à venir alors qu'un flic du coin vient les prendre à partie leur faisant bien comprendre qu'ils ne sont pas les bienvenu ici. Le maire va alors décider de lâcher à leurs trousses un homme mystérieux, véritable force de la nature, tueur sanguinaire au visage masqué d'un tissu ensanglanté. Le paisible week end va alors se transformer en véritable cauchemar, le psychopathe surnommé "The Boy" va devenir fou, massacrant tout ceux qui se mettent en travers de son chemin, aussi bien sa propre famille que nos jeunes touristes...

Réalisé par Jeremy Wallace, déjà à l'origine de The Christmas Season Massacre et producteur de ce que l'on peut considérer comme les meilleurs films d'Eric Stanze, Ice From the Sun et Scrapbook, The Undertow se présente comme un bel hommage aux productions des années 70 telles que The Texas Chainsaw Massacre, The Hills Have Eyes ou Deliverance pour ne citer que les plus connus, mais se rapproche également des slasher movies comme par exemple la série des Friday the 13th. De bien belles références donc, et d'autant plus d'actualité que la même année allait débarquer sur nos écrans Wrong Turn de Rob Schmidt, voie suivit depuis par de nombreux remakes, comme ceux de Massacre à la tronçonneuse, de La colline à des yeux, ou de productions aux thèmes identiques jusqu'au tout récent Wolf's Creek de Greg McLean.

Qu'allait donc pouvoir nous apporter le film de Wallace au milieu de tout cela ? Son côté production indépendante, au budget plus que réduit allait-il permettre aux différents intéressés de nous proposer autre chose qu'une relecture des thèmes déjà archis rabattus ? Malheureusement non. Si les principaux attraits du cinéma indépendant son sa relative liberté de ton, sa capacité à ne s'occuper d'aucune limite que ce soit, traitant parfois de sujet assez tendancieux ou plus ou moins tabous sans la moindre gène morale, essayant de bousculer l'ordre établi, voulant choquer moralement ou graphiquement les habitudes d'une chaîne cinématographique plus que balisée, rien n'en transparaît dans cette production. Le réalisateur se contente en effet de nous livrer ici une oeuvre qui n'innove en rien, d'un classicisme épuré, une relecture plus ou moins inspirés de ses illustres modèles en version sans le sous.

Ce qui n'en fait pas pour autant un mauvais film, Wallace à sût s'entourer de gens talentueux, et lui même fait ressortir sa créativité à travers un montage plus que satisfaisant et quelques trouvailles assez intéressantes, mais il se contente malheureusement de se reposer sur ses lauriers n'offrant ni plus ni moins que le minimum syndical. Peu inspiré, le travail de ce dernier est heureusement rehaussé par le chapeautage de Stanze, qui occupe ici la place de caméraman et de superviseurs des effets spéciaux, rôles dont il se tire à merveille à travers des cadrages assez inspirés, des plans d'une beauté certaine tranchant avec l'utilisation maladroite qu'en fait le réalisateur, voulant donner sans doute un petit côté Blair Witch à son oeuvre. Mais si le grain particulier et les mouvements de caméra à l'épaule, proche des acteurs sied complètement à un titre comme Scrapbook, renforçant l'aspect réaliste et malsain d'une production ou la folie et l'horreur atteignait déjà des paliers élevés, ici il en ressort un côté film de vacances dans lequel on joue à se faire peur dans les bois... C'est d'autant plus dommage que cela aurait réellement pu créer une ambiance poisseuse et glauque lors de la longue exposition du récit et des personnages, le réalisateur parvient à nous intéresser tout de même à ce qui se passe à l'écran, le bled dans lequel débarque nous futurs cadavres est assez inquiétant en soit, peuplé d'arriérés bouseux inamicaux et crades, et malgré quelques ficelles un peu grosse l'atmosphère pesante se ressert peu à peu autour du sujet principal de tout slasher : le tueur. Notre exterminateur est ici surnommé "The Boy", véritable force de la nature éduquée à coups de lattes dès son plus jeune âge afin de le transformer en machine à tuer. Ce dernier va tout de même se payer le luxe de n'apparaître que bien tard à l'écran... L'attente en vaut certes la peine, le colosse au visage masqué d'un sac ensanglanté ne laissant entrevoir qu'un seul oeil est d'une violence à en faire pâlir les bouchers lubriques du coin. Sa démarche bourrine, son aspect cradingue, son collier composé de bras de poupée et sa manie de tuer les gens avec ses seules mains rendent ce psychopathe relativement effrayant, il est par contre vraiment dommage que l'on en apprenne trop sur son existence, à vouloir le rendre trop humain le réalisateur passe complètement à côté d'une caractérisation qui aurait pu se révéler autrement plus flippante. au moins satisfaisante.

Reste un nombre de morts plus que satisfaisant, des effets spéciaux très crédibles pour ce genre de production, un peu trop même, puisque tellement fière du travail de l'équipe en charge des sfx, le caméraman n'hésite pas à nous exposer les victimes durant de très longues secondes, sous toutes les coutures afin que nous n'en loupions pas un bout de chair. Mais entre un crâne fendu en deux dans le sens de la longueur, une éviscération "nature" à la main, l'embrochage d'une tête sur un pieu, la découverte d'un cadavre plus que mutilé et quelques autres surprises du genre, difficile de nier que l'on en a pas pour son argent ! Le sang coule à flot, tout autant que la bière dans The Undertow, ce qui est déjà un bon point. Le reste est par contre dans la moyenne de ce à quoi nous sommes habitués dans ce genre de productions indépendantes un peu au-dessus de la moyenne. Les acteurs sans êtres exceptionnels s'en sortent relativement bien, et leurs dialogues malgré cette volonté peu subtile d'essayer de placer un Fuck dans chaque phrase sonnent assez naturels. En tout cas pour des prises improvisées on se dit que cela aurait pu être nettement pire. Car en effet en jetant un oeil sur les bonus du dvd on se rend bien compte que ces derniers son un peu laissés à eux-mêmes, de vagues indications leur sont données avant la "action" fatidique, mais ensuite chacun se démerde comme il le peut. Il n'est par contre pas étonnant de retrouver ici des noms comme Jason Christ, Julie Farrar, Joseph Palermo et d'autres qui ne vous seront certainement pas inconnus pour peu que vous vous intéressiez aux films de Stanze ou de Wallace.
Le film est donc loin d'être parfait, assez longuet, peu inspiré, voir même complètement crétin par moments ; mais le réalisateur parvient à créer une ambiance assez effrayante lors de quelques scènes sortant un peu du lot, sans compter que le côté bourrin assumé de l’œuvre et ses effets spéciaux réussis peuvent plaire aux amateurs avertis…

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Kerozene

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MessageSujet: Re: The Undertow, Jeremy Wallace, 2003   The Undertow, Jeremy Wallace, 2003 EmptyVen 25 Mai - 8:28

Je n'ai jamais vu les films de Stanze. Mais ton texte donne envie de s'y intéresser. Pourtant ils ne m'attirent pas plus que ça.
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Mario aka blanc citron
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MessageSujet: Re: The Undertow, Jeremy Wallace, 2003   The Undertow, Jeremy Wallace, 2003 EmptyVen 25 Mai - 9:03

Idem, même si les publicités permanentes dans Mad Movies me donnent parfois le goût de voir de quoi il en retourne ! Un jour...

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nachthymnen

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MessageSujet: Re: The Undertow, Jeremy Wallace, 2003   The Undertow, Jeremy Wallace, 2003 EmptyVen 25 Mai - 9:47

De Stanze je conseillerais surtout Scrapbook, un rape and revenge bien glauque et malsain, à ne surtout pas regarder en famille Laughing
Ice From the Sun est également un bon moyen de découvrir positivement le réalisateur, ce qui n'est pas vraiment le cas de son Savage Harvest ou I Spit on Your Corpse, I Piss on Your Grave par contre :s
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MessageSujet: Re: The Undertow, Jeremy Wallace, 2003   The Undertow, Jeremy Wallace, 2003 Empty

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