GOJIRA aka GODZILLA, KING OF THE MONSTERS - 1954

GOJIRA aka GODZILLA, KING OF THE MONSTERS - Ishirô Honda avec Akira Takarada, Momoko KPo,Akihiki Hirata, 1954, Japon, 98m

Des bâteaux disparaissent en mer au large du Japon. Lorsqu'un survivant est retrouvé, il délire et parle d'un monstre géant qui détruit les navires. Le monstre va être apercu lors d'une terrible tempête sur une île de pëcheurs. Le professeur Tanabe y trouve des traces de radiation, un trilobite (créature disparue depuis des millions d'anneés) et des empreintes gigantesques. Les anciens du village jurent que Gojira est de retour, un monstre terrifiant, et il leur donnera raison. La créature, probablement réveillée par les tests de bombes atomiques, se dirige vers le pays du soleil levant. Si les autorités vont tout essayer pour le détruire, le professeur Tanabe plaide en vain pour que l'on le sauvegarde et l'étudie. Sa fille, Emiko, est prise bien malgré elle dans un triangle amoureux déchirant. D'un côté son amour de journaliste et de l'autre coté Serizawa, scientifique, qui a toujours cru qu'ils étaient promis un à l'autre. Serizawa a un terrible secret, une arme meurtrière, le destructeur d'oxygène, qu'il montre à sa bien aimée Emiko. Elle trahira son secret lorsqu'elle se rendra à l'évidence, seul le desctructeur d'oxygène peut venir à bout de Gojira qui sème la destruction à un rythme effarant. Seruzawa se laissera convaincre bien malgré lui à utoliser sa terrible arme de destruction...

Véritable classique au Japon, Gojira, dans sa version opriginale, est un drame doublé d'une fable sur les dangers de la recherche atomique et ses répercussions alors récentes. Les apparitions du monstre sont somme toutes courtes, mais on s'attarde sur les résultats catastrophiques. La caméra qui fait son lent traveling sur les scènes de destruction, les cadavres et blessés, pendant que les enfant chantent un requiem pour les victimes est un moment fort. Le triangle amoureux est aussu déchirant, tout comme le dilemne qui frappe Serizawa. Les allusions directes aux américains et les bombes qui ont détruites Hiroshima et Nagasaki en font aussi une oeuvre pamphlétaire qui résonne encore au coeur et au cerveau. Honda à la réalisation est au sommet de son art, ayant travaillé pendant des années sur des films de guerre, expérience qui le sert bien. Idem pour Tsuburaya aux effets spéciaux, qui mélange les techniques avec bonheur. La musique d'Akira Ifikube nous offre des thèmes forts et évocateurs qui seront revisités tout au long de la série de suites. Les acteurs, certains ayant oeuvré sur les classiques de Kurosawa, sont remarquables.

Un classique, un des meilleurs films de monstres, justement parce qu'il est partie prenante et accessoire du film. Aucun autre des Godzilla qui suivra n'aura l'ambition de celui-ci. À voir, surotut pour ceux qui ne connaissent que la version américanisée. À noter que la version vue en France contient moins de scènes de Raymond Burr et plus de métrage original.

Mario, je suis un peu étonné de voir un fan du gros Godz ne pas faire la distinction (au niveau du titre, s'entend) entre GODZILLA, 1954, et GODZILLA KING OF THE MONSTERS, le bidouillage US avec Raymond Burr qui date de 1956. Etant donné le contenu bien distinct de ces deux films, il est de coutume de les distinguer l'un de l'autre. Non ?

Ben c'est parceque cela va de soi non ?

Marc Evil 2 a écrit:

Ben c'est parceque cela va de soi non ?

et... c'et un peu ce que je dis en fait

Ca valait la peine d'être mentionné, je croit que au vu de la mention que je fais en fin de texte et parce que je vais regarder bientôt la version française, avec Raymond Burr, et comme tout cela sera installé à la suite, tout deviendra clair pour ceux qui à priori pourraient être confus...

Ce film est vraiment à par du reste de la série , ce n'est pas un film de divertissement contrairement à la suite de la franchise . Le film est empli de symbolique et il y a énormément de chose à creuser derrière les images , c'est également le cas pour les autres premiers Kaijus de Inoshiro honda (Rodan 1956 , Mothra 1961 et Varan ) . Personnellement je comparerais ce film au livre "Gargantua" de Rabelais car Inoshiro Honda procède un peu de la même manière en faisant une critique de son époque à travers le démesuré et le grotesque .
Quoiqu'il en soit c'est un must have , à posseder pour tout fan du genre .

Au sujet de la version avec Raymond Burr , en français il existe une VHS intitulée "les monstres du continent perdu" par videofilm , dessus il y a la jaquette de "terror of Mechagodzilla" et au dos se trouve le résumé de ce même film , mais ne vous laissez pas tromper car la vhs est en fait la Version française de Godzilla avec Raymons Burr !! (à chopper dans un bazar)

Ca faiyt trop longtemps que j'ai vu le Mothra de 61 ou Varan pour en discuter de cette manière, par contre j'ai vu plus souvent Rodan, qui tout en étant un film au ton sérieux, n'a, à mon avis, pas l'impact ni la symbolique aussi forte que Gojira.

Merci pour le tuyau de cette cassette, il s'agit probablement de la provenance de ma version française...

ce film est un pure chef d'oeuvre cinématographique^^
rien d'autre à ajouter

J'ai beaucoup aimer se film en francais mes pour etre totalement honnete .Sa ma fait une drole d'impression car je connaissais l'original de 1954.Alors je n'est pas vraiment été objectif en le regardant je trouve le 54 meilleur.Mes comme il n'y as que le 56 en vf sa lui donne un + je dirais.