DOA: Dead or Alive - Corey Yuen, 2006

DOA: Dead or Alive - Corey Yuen avec Jaime Pressly, Devon Aoki, Holly Valance, Sarah Carter, Eric Roberts, 2006, États Unis/Royaume Uni/Allemagne, 87m

Divers combattants en arts martiaux et même des lutteurs sont invités à un championnat organisé sur une île isolée. L'organisateur, Donovan (Eric Roberts) en profite pour enregistrer les caractéristiques de leurs corps et des mouvements et réflexes qu'ils utilisent lors des combats. Parmi les invités, une princesse japonaise qui cherche les traces de son frère disparu, un couple de voleurs et Tina Armstrong (Jaime Pressly) ex-lutteuse et son père (Kevin Nash) qui se la joue à la Hulk Hogan.

Absolument rien d'original dans cette adaptation de jeu vidéo, mais une réalisation dynamique et des vedettes féminines qui ont de la présence. Pas pour rien qu'on fait référence à Charlie's Angels dans le making of, il n'y en a que pour les femmes et on ne s'en plaindra pas. Mais l'approche jeu vidéo, avec présentation des combats, logos répétitifs et une durée très courte en font du bonbon pour les yeux qui ne laisse pour souvenirs que les formes gracieuses de ses athlètes aux performances dopées par les effets spéciaux. Le fils de Sho Kosugi, Kane Kosugi (Godzilla Final Wars, Ultraman, Ultimate hero) est de la partie, sans oublier Devon Aoki (Sin City). J'ai surtout admiré Jaime Pressly, drôle et athlétique, au physique bien apprécié. Une distraction non désagréable.



Jaime Pressly

Quelques bon combat mais s'en plus cela est plus dans la branche charlie angel effectivement .

Je ne connais pas le jeu vidéo.
Je ne savais même pas que c'était tiré d'un jeu vidéo.
Mais finalement on s'en branle, et le film doit être vu comme un film, pas une adaptation qui serait fidèle ou non à un matériau d'origine de toute façon maléable.
J'avais lu des commentaires négatifs à propos d'un long métrage décérébré et mal foutu. Mais je n'en ai pas prêté attention, car je m'étais dit qu'avec Corey Yuen derrière la caméra, on aurait peut-être la chance de voir quelque chose de chiadé... de solide.
Et finalement le film prend ses spectateurs pour des cons, qu'ils soient initiés au jeu vidéo ou non. Totalement incohérent, le machin balance des scènes injustifiées (les filles qui arrivent sur l'île en parapentes CGI hideux, puis doivent monter une structure en un temps reccord alors que les hommes arrivés sur l’île par les mêmes moyens se passent de cette épreuve) et aborde ses scènes de dialogues sans tenir compte d'une quelconque cohérence scénaristique. Il n'y a donc aucun soucis de cohérence ou de narration, Yuen n'étant finalement intéressé que par des bastons plus ou moins bien chorégraphiées et motivées par des prétextes à la con. Soit, mais.... Se branle-t-on réellement des dialogues? se foutons-nous d'un minimum de substance scénaristique? Éventuellement, mais pas jusqu'à un certain point. Et ce point est ici largement dépassé, ce qui fait plonger l'ensemble dans une belle connerie à 20 millions de dollars.
Heureusement, les filles sont belles.
Très belles.

Et je me demand encore ce que ça faisait dans la collection DIMENSION EXTREME, hé hé...