THE PLAGUE présenté par Clive Barker

The PLAGUE aka Clive Barker's The Plague - Hal Masonberg avec James Van Der Beek, Ibana Milecevic, 2006, États Unis, 88m

À cinq heures ce matin, des rapports de partout sur la planète nous apprennent que tous les enfants de moins de neuf ans sont tombés dans un étât catatonique.

Dix ans plus tard, on contrôle les naissances, car tous les nouveaux nés souffrent du mal mystérieux. Au moment ou l'on craint l'extinction de la race humaine, les enfants se réveillent tous. Ils ont une rage contre tous les adultes, ne parlent pas et tuent sans concession. Quelques rescapés essaient de comprendre et survivre. Curieusement, les enfants semblent absorber les connaissances de leur victimes, et ces connaissances sont transmises à tous les ex-catatoniques.

Clive Barker n'est impliqué que dans la production, on est loin de ses scénarios plus imaginatifs et dérangeants. On croit en premier lieu avoir affaire à des zombies, mais tel ne sera pas le cas. On ne comprendra jamais ce qui a déclenché la maladie et on chemine vers une résolution aux accents bibliques qui détonnent. Les adultes ont, bien entendu, des réactions illogiques qui causent leur mort prématurée !

Deuxième film du réalisateur, le premier datant de 1994. Une réalisation correcte, sans vraiment d'éclat, mais suffisamment intéressantre pour ne pas perdre l'intérêt. Ivana Milecevic s'en tire bien, elle est notamment apparue dans CASINO ROYALE.

Je viens de voir le film, je rejoins tes commentaires Mario... MAIS QU'EST CE QUE C'EST QUE CETTE FIN?

J'essaye de me renseigner pour un peu m'éclairer, mais c'est terriblement partagé. Si je tente de mettre en contexte la fin avec le dernier plan, dans ma tête ça devient un foutoir complet!

T'as une théorie Mario? Car moi J'ai beaucoup de difficulté à digérer une fin aussi obscure.

Très bonne surprise alors que je n'en attendais absolument rien.
La fin n'est pas si obscure que cela, les enfants - un peu à la manière des petites têtes blondes du "Village des damnés" - possèdent une conscience collective alimentée par les pensées de leur victimes au moment où celles-ci meurent. Le personnage de Van der Beck se sacrifie en s'efforçant de leur inculqué une vision unique et forte de sa femme, celle-ci devenat alors un sujet de fascination pour eux. Quelle a été cette vision? Libre à chacun d'y voir ce qu'il y veut. Une pensée "biblique", une perception maternelle, des heures de passions érotiques.... va savoir.