ZOMBIE CAMPOUT de Joshua D. Smith - USA 2002 - 91 mn avec : Misty Orman (la cruche blonde) - Tiffany Black (la cruche brune) - John M. Davis (pataud n°1) - Jeremy Schwab (le pataud n°2).....
Quatres universitaires, deux filles (une blonde, une brune) et deux gars (les patauds) partent à Lakeside pour un week end de camping en pleine nature. Sur la route, des tonnes d’aventures les attendent : ils s’arrêtent acheter des boissons fraîches et des barres chocolatées, ils croisent une belle nana qui leur envoie des baisers d’une autre voiture, et le tout est immortalisé sur Mini-DV via un camescope Blair- witchien sur fond de rires joyeux et niais. Comme les deux nanas sont super cool et pas trop mal foutues, elles vont jusqu’à montrer leur poitrine à leur compagnons, comme ça, pour montrer qu’elles sont funs et que nous aussi… d’avoir osé visionner !
A peine leur tente montée et les filles en sous-vêtements, voilà qu’une pluie de météorite radioactive perturbe les ébats annoncés, et réveille tous les morts du cimetiere voisin. A peine sortis de leur motte de terre, nos zombies passent à l’attaque et ils ont du neuneu à se mettre sous la dent !
On l’aura vite compris, pour tous les fans de dialogues débiles, de cruches bien foutues et de situations hilarantes, mais aussi de zombies voraces, procurez vous ce bis. Même si on peut appeler cela une farce sur pelloche, vous aurez le plaisir de voir des bras et jambes en plastique qui pissent le sang, une fillette assise sur une balançoire se faire chopée par des zombies, une nana s’échappée à toute jambe avant de trébucher et de se fracasser le crâne sur un rocher, alors qu’elle vient de se faire bouffer les deux bras, un entracte publicitaire vous invitant au pop-corn soda en plein milieu du film, un chien encerclé puis dévoré, de nombreuses scènes clin d’œil aux films de Romero, et j’en passe … On l’aura aussi compris ce qui sauve la mise, c’est bien l’humour débile, mais souvent très drôle qui parsèment cette pelloche, au final pas si désagréable du tout pour un premier essai…
Quand aux pseudos scènettes gores, volontairement faites pour choquer, c’est ‘the cherry on the cake’ !