Videodrome de David Cronenberg avec James Wood et Deborah Harry - Canada - 87 min
Max travaille pour une compagnie de diffusion sur le câble. Il cherche chaque jour, quelque chose de plus extrème, de plus excitant à passer. Un jour, son ami lui montre une diffusion d'une femme se faisant battre, électrocuter et torturer, juste ce qu'il fallait pour vouloir le mettre en onde. Mais en tentant d'en savoir plus, il tombe sous le contrôle de cette diffusion. Il apprendra qu'elle s'apelle Videodrome et qu'elle forme une tumeur en chacune des personnes qui la regardent et que cette tumeur peut facilement contrôler le corps de celui qui la possède. Max veut s'en sortir, qu'est ce qui est vrai, qu'est ce qui ne l'est pas?
Tout le monde aime Videodrome, c'est une expérience et c'est souvent le film qui détermine le genre de cinéphile que vous êtes. Allez vous travailler pour comprendre l'oeuvre, où vous devez absolument tout avoir clairement devant vos yeux pour en profiter? Après le film, la question aura sa réponse. Pour ma part, Videodrome est mon Cronenberg favoris, dégoûtant, complexe, philosophique, tout ça avec une histoire du tonerre! Quand on l'écoute pour la première fois, et qu'on voit cet énorme vagin qui se forme sur le ventre de James Wood, on flip! C'est ce qui va arriver à de nombreuses occasions, Cronenberg n'épargne jamais son spectateur et tant mieux! On regarde ce film et merde on se dit ''Il a fait ça en 1983??!! WOW!'' et sincément de ma courte vie de 18 années, je n'ai encore jamais vu un film traité de façon similaire. Et la fin, OH LA FIN! Jouissive, complexe et qui laisse le spectateur dans une nuit de réflexion, quelle cruauté de Cronenberg d'offrir une fin aussi géniale! Quelle révélation dans ma vie que Videodrome, on peut le voir 100 fois et pourtant louper un petit élément j'en suis tout à fait certain.