THE PHANTOM PLANET (LA PLANETE FANTOME) de William Marshall USA 1961 - Noir et blanc - 82 mn avec : Dean Fredericks, Coleen Gray
Mars 2048, le vaisseau Pégase III aborde son dernier jour d'exploration spatiale. C’est alors que la base lunaire 1 reçoit un appel de détresse du vaisseau puis plus rien sur leurs radars. Le capitaine Chapman, pilote de Pégase IV est alors envoyé en mission de reconnaissance en compagnie du Lt. Ray Makonnen. Arrivé aux dernières coordonnées enregistrées par le radar, Pégase IV dévie mystérieusement de sa trajectoire avant d’être endommangé par une pluie de météorites. Nos deux astronautes, clé à molette en main (!), sortent pour une réparation de fortune qui coûte la vie à Makonnenn, aspiré par le vide intersidéral. Chapman, seul survivant assiste impuissant à l’entrée de sa fusée dans un champ gravitationnelle d’un énorme astroïde. Indemne, il est recueilli par les étranges petits habitants de Reton, la planète fantôme. Ayant innhalé son atmosphère pa mégarde, Chapman se voit bientôt lui aussi réduit à la taille des locaux, c'est-à-dire à la taille d’un liliputien ! Alors qu’il est condamné par les Retons à rester sur leur bout de caillou volant, la planète fantôme est subitement attaquée par une horde de Solarites qui veulent s'emparer de leur très convoité contrôleur universel de gravité...
Si il y a une chose que l’on ne peut enlever à cette sympathique pelloche S.F, c’est qu’elle joue la carte du divertissement du début à la fin, avec une certaine réussite. Si les moyens techinques ne sont toujours pas à la hauteur des bonnes idées scénaristiques que ce film tente de faire passer - et pour cause le film à déjà 45 ans - ce PHANTOM PLANET atteint sans mal son objectif principal. Ainsi les scènes de sortie dans l’espace sont étonnantes pour l’époque, même si la clé anglaise utilisée pour réparer le vaisseau fait un peu désordre en 2048 ! Mais que dire sur la philosophie de ces petits êtres errant sur leur petit bout de terre dans l’espace et qui en auraient tant à apprendre aux genres humains ! Bref, un bon moment à passer dans l’espace, ou à l’évidence, nous ne sommes pas seul …
Une mention pour le Solarite (interprété par Richard Kiel, mais si !) avec une tronche tellement incroyable qu’il a même sa place au bestiaire du club !