Kerozene
Nombre de messages : 3521 Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: RUBBER'S LOVER - Shozin Fukui, 1996, Japon Mar 31 Oct - 16:56 | |
| Des scientifiques mènent des recherches douteuses au sein d'un bâtiment insalubre pour des commanditaires plus qu'impatients. En effet, la livraison de leur Digital Direct Drive (DDD), drogue de sythèse à base d'éther censée attribuer des pouvoirs psychiques, aurait du avoir lieu il y a bien longtemps de cela. Afin de leur annoncer la coupe des budgets et l'arrêt des recherches, une jeune fille est envoyée dans leur labos. Mais nous savants fous pètent un boulon... Incompréhensible bordel filmique dans lequel des zouaves à lunettes injectent des doses massives de drogue dans l'anus d'un cobaye vêtu d'une combinaison de latex noir luisant et agressé par de violentes fréquences sonores. Le cobaye hallucine et en redemande, la jeune fille se fait violer par l'un des chercheurs allumés dont l'assistante est une nymphomane déguisée en collégienne. Tout le monde hurle du début à la fin. Ca pisse le sang sans qu'on sache trop pourquoi. Bref, c'est l'anarchie totale au sein d'un foutoire cyber-punk vaguement sado-masochiste qui ne semble pas du tout savoir où il va. La photo noire et blanc est par moment superbe (c'est du 16mm et certains plans sont réellement excellents) et par moment extrêmement sombre au point que le spectateur scrute incrédule un écran dégorgeant de bien mystérieuses images. Fukui prouve après PINOCCHIO 964 qu'il ne sait toujours pas raconter une histoire. Dommage, car les idées ne sont pas forcément mauvaises, mais encore faut-il pouvoir les mettre à plat de manière cohérente et réfléchie pour ne pas perdre ses spectateurs en route. | |
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