Mathieu Lemée
Nombre de messages : 675 Localisation : Montréal Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: AMERICAN NINJA 4 - 1991 - Cedric Sundstrom Mer 18 Oct - 16:08 | |
| AMERICAN NINJA 4: THE ANNIHILATION aka Le Ninja Américain 4: La Force de Frappe - 1990-91 - États-Unis - 99 minutes. Réal.: Cedric Sundstrom Int.: Michael Dudikoff, David Bradley, James Booth, Dwayne Alexandre, Ken Gampu, Robin Stille, Ron Smerczak, Kely McClung, Franz Dobrowsky. Le guerrier ninja Sean Davidson et son ami Carl sont envoyés dans un petit pays d'Afrique pour libérer un commando américain capturé par un mercenaire britannique, Mulgrew, qui est à la tête d'une armée de ninjas. Ils sont à peine arrivés sur place qu'ils sont déjà repérés et faits prisonniers par les ninjas de Mulgrew. Celui-ci, grâce au financement d'un sheik arabe nommé Maksood, a l'intention de faire exploser une bombe nucléaire artisanale à New York pour se venger de l'interventionnisme des Américains. Pour empêcher cette catastrophe et libérer tous les prisonniers, les services secrets américains n'ont d'autre choix que de faire appel à Joe Armstrong, un guerrier ninja à la retraite. Sachant la forteresse de Mulgrew quasiment impénétrable, Joe obtient l'aide des troupes rebelles du pays pour qu'ils fassent une attaque surprise aux hommes de Mulgrew alors que lui-même tentera d'entrer secrètement dans la forteresse pour libérer les prisonniers. Joe devra toutefois surmonter plusieurs obstacles afin de réussir cette mission périlleuse. Pour ce quatrième chapître de la série "AMERICAN NINJA", la compagnie CANNON a eu l'idée de réunir à l'écran les deux têtes d'affiches des films précédents, Michael Dudikoff et David Bradley. Les auteurs ont donc imaginé une intrigue maniérée pour justifier leur présence tout en leur garantissant à chacun un temps-écran à peu près équivalent. Cette conjonction de "talents" n'a cependant aucunement corrigé les défauts inhérents dont cette saga commerciale nous a habitués. Les ninjas font toujours figures de clowns grotesques, les dialogues ne valent pas tripette, les invraisemblances pullulent, la technique est molle et la mise en scène inexistante. Les auteurs ont même grossièrement dessinés leurs personnages de vilains beaucoup plus que dans les autres films de la série, si bien que l'ensemble atteint un sommet record en matière de ridicule et de caricature débile. Le résultat final risque toutefois de faire rire un peu plus les spectateurs mais malgré tout, ce navet confirme à nouveau l'infantilité (ou le rachitisme) dont la CANNON a fait preuve dans la majeure partie de ses oeuvres. Et le pire est encore à venir avec AMERICAN NINJA 5... | |
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