Dr Moreau’s house of pain Aka La maison du Dr Moreau de Charles Band - USA 2004 - 90 mn Avec : John Patrick Jordan, Lorielle New (aka silicone valley) - Jacob Witkin (Moreau)
Attention : Charles Band revisite le personnage du Dr Moreau… et comme on peut déjà s’en douter, le plat est servi tiède avec une bonne dose de sauce aux ‘Zé-Bis’. Ce pauvre Dr Moreau est passé du statut de bourreau à celui de victime désormais. Séquestré dans un hôpital désafffecté par ses propres créatures mutantes, il est forcé et contraint d’exécuter d’horribles prélèvements d’organes et de tissus sur des cobayes humains fraîchement occis.
L’objectif de ces humanimaux ? Retrouver leur apparence originelle pardi ! Ces derniers sont même prêt à s'accoupler aux humaines pour y parvenir ! Accompagné de sa fiancée et de sa meilleure amie, le jeune boxeur Eric Carson à la recherche de son frère disparu, se retrouve bientôt prisonnier en ces lieux. Bien entendu, ces trois dernières personnes emprisonnées vont mettre un peu de désordre dans l’établissement. Alliana, superbe femme-panthère à la poitrine siliconée et à la croupe hospitalière servant de rabatteuse de chair fraîche, tombera amoureux d’Eric, qui en profitera bien évidemment pour prendre la poudre d’escampette…
Budget limité oblige, on dénombrera finalement que peu de créatures à la tête de latex : à part un homme-rat, un homme-hyène et une fille-poisson rien d’autres à se mettre sous la dent. Si les opérations donnent lieux à de légers effets gores, l’effet de boucherie que voudrait laisser transparaîrte ce bon vieux Charles laissera les amateurs quelque peu sur leur faim ! Band filme quelques séquences sexy entre Carson et Alliana (en nue intégrale), quelques équarrissages de cadavres, saignant mais peu imaginatifs, et une multitude de scénes éclairées par de violents effets lumineux bleus, rouges, verts et roses à en cligner des yeux! Vous me croirez sans doute pas, mais le tout, avec certes, une bonne dose de second degré, s’avère pourtant supportable, comparé à certaines autres de ses œuvrettes.