Mario aka blanc citron Admin

Nombre de messages : 5798 Age : 65 Localisation : Québec Date d'inscription : 15/01/2006
 | Sujet: CALTIKI - 1959 Lun 9 Mai - 9:13 | |
| CALTIKI aka Caltiki - il mostro immortale - Riccardo Freda & Mario Bava aka Robert Hampton avec John Merivale, Didi Sullivan, Gerard Herter, 1959, Italie, 76m Au Mexique, lors d'une expédition dans des ruines maya, des chercheurs découvrent une grotte qui les mènent à un temple qui servait aux sacrifices humains. En explorant le lac souterrain à la poursuite des bijoux qui recouvrent les squelettes, on découvre Caltiki, un montre antédiluvien qui se nourrit de chair humaine et qui devient énorme sous l'influence de la radioactivité. Heureusement on le détruit avec l'aide du feu, mais un membre de l'expédition en a une partie d'attachée à son bras. Ramené aux États Unis, le bougre devient amer et méchant, convoitant la femme de son collègue. Par-dessus le marché, la comète Arsinoé revient vers la terre, comète qui aura pour effet de faire grandir le monstre immortel à un rythme effarant. Dans le sillon de THE BLOB et du premier Quatermass, Riccardo Freda débute le tournage de cet excellent film, avec des pseudonymes américains pour tout le monde impliqué dans la production. Mario Bava, qui assumera le tournage après la quatrième journée, sous le pseudo John Foam, tourne efficacement les scènes d'horreur. Caltiki est beaucoup plus organique qu'un Blob et les scènes ou il a partiellement digéré un visage ou un bras m’ont effrayées dans ma jeunesse et elles tiennent le coup encore aujourd'hui. Pour avoir vu plusieurs numéros de danse, que ce soit dans des productions mexicaines ou américaines, la danseuse Gail Pearl est parmi les meilleures. Le travail d'éclairages est merveilleux, je note encore une scène de confrontation, comme dans Blood and Black Lace, entre le vilain et la femme courtisée, ou les deux acteurs avancent dans la pièce tout en gardant un éclairage dramatique, soulignant tour à tour le visage monstrueux de l'homme et le visage apeuré de la femme. Le film se passant presque entièrement de nuit, le travail des lumières et des ombres est superbe et je n’avais jamais vu le film dans une copie aussi belle. Mario Bava savait autant mettre en valeur ses actrices que rendre ses vilains encore plus horrifiques et ses effets spéciaux terriblement efficaces. Le tout se termine rapidement, le feu ne pardonnant pas, mais comme le titre nous annonce l'immortalité de la créature... La présentation du film sur le coffret digipack Blu Ray + DVD + Livre d’Arts Films, par Stephane Derderian, se concentre sur la difficulté de classer le film. Des différences entre la série B et le cinéma bis en passant par horreur, ou la science fiction, pour moi il a toujours été simplement un excellent film de monstre. Pour sa part, Christian Luca s’attarde sur la collaboration de Bava et Freda au fil des années. On ajoute un diaporama d’affiches et de photos et la bande annonce originale. Le tout accompagné d’un livret 64 pages de Christian Lucas « Le Blob italien », ou l’auteur va beaucoup écrire sur les influences sur le film et du film, surtout dans les années 50-60. Offert en français et italien avec sous-titres français en option. Mario Giguère  _________________ Mario aka Blanc Citron
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