Nombre de messages : 6039 Age : 67 Localisation : Québec Date d'inscription : 15/01/2006
Sujet: LA RELIGIEUSE Lun 22 Oct - 19:14
The NUN aka La Religieuse - Corin Hardy avec Demián Bichir, Taissa Farmiga, Jonas Bloquet, 2018, États Unis, 96m
En 1952, à la suite du suicide d'une nonne dans un couvent décrépit en Roumanie, le Vatican envoie un prêtre aguerri et une novice pour enquêter. Avec l'aide d'un livreur de vivres qui a découvert le corps de la défunte, ils entrent dans la bâtisse immense, en partie détruite par des bombardements durant la seconde guerre mondiale. Si l'endroit semble vide, ils aperçoivent et rencontrent finalement des religieuses peu enclines à parler. Les éléments paranormaux, les visions et les atteintes à leur vies se multiplient. Mais une étrange clé et la découverte de manuscrits anciens les lancent sur des piste sur les origines de l'étrange et menaçante Religieuse.
Si les acteurs sont très bons et la direction artistique superbe, il faut bien avouer que pour l'amateur chevronné, il y a surtout une longue série de tentatives, parfois réussies, de nous faire faire des sauts. Parce que plus le temps passe, plus il est évident que la majorité du temps, il s'agit d'illusions et on en viens à la conclusion que tout les personnage devraient s'en sortir avec quelques égratignures. Ce qui descend le niveau de suspense, confine à une curiosité qui ne sera pas totalement assouvie. Car au final, on en apprend pas beaucoup sur la Religieuse, on connaissait déjà ses origines de base, on la voit dans un contexte différent et comme dans la franchise Insidious, on boucle la boucle en épilogue. Il y a aussi de l'inconsistance dans les pouvoirs de la démone, la scène du cercueil sort de nulle part et le reste est plus conventional. J'ai bien aimé Taissa Farmiga dans le rôle de Soeur Irene. Jeune soeur de l'actrice Vera Farmiga qui interprète Lorraine Warren dans la Conjuration, elle dégage la fragilité et la force du personnage et la rend intéressante. Demián Bichir est le prêtre et a un rôle très conventionnel, ce n'est pas ici qu'il impressionne, mais il est correct. On met donc le paquet sur les effets classiques de peur et le réalisateur Corin Hardy, à qui on doit The Hallow, ne retrouve pas l'efficacité de James Wan. On ne boudera pas son plaisir, mais ce sera vite oublié en ce qui me concerne. Mario Giguère