Nombre de messages : 6045 Age : 67 Localisation : Québec Date d'inscription : 15/01/2006
Sujet: BOOGEYMAN Dim 25 Aoû - 8:45
BOOGEYMAN - Stephen T. Kay avec Barry Watson, Emily Deschanel, Skye McCole Bartusiak, Tory Mussett, 2005, États Unis, 89m
Tim Jensen avait huit ans lorsque qu'il a cru voir son père disparaïtre dans le placard, enmené par le Boogeyman. On le revoit quinze ans plus tard et malgré un emploi intéressant et une copine superbe, il a toujours ses angoisses et sa crainte du croquemitaine, des placards, des garde-robes et de ce qui peut se cacher sous le lit. Sur un conseil de la psychologue qui le voit depuis des années et suite à la mort de sa mère, il décide de passer une nuit dans la maison familiale, question d'exorciser ses peurs. Ca ne se passera pas exactement comme prévu.
D'emblée, je ne m'attendans pas à grand chose, le film étant précédé d'une réputation pas très fortiche. Comme on le mentionnera abondamment dans le making of, l'équipe de Ghost House Pictures, Robert Tapert en tëte, marche sur les traces du cinéma japonais ayant auparavant produit le remake de The Grudge avec succès. On ne tentrera donc pas de tout expliquer, y allant probablement trop loin dans ce sens, le spectateur se demandant constamment comment Tim a survécu toutes ces années, complètement paranoiaque. On va également accumuler les effets surprises, au point de se retrouver avec des placards qui font voyager d'un endroit à l'autre, sans explication, ce qui fait drölement penser à Narnia et qui dérange pas mal. Pour couronner le tout, et ce qui a dérangé bien des gens qui s'attendaient à un slasher plus typique, le Boogeyman n'est pas un personnage en chair et en os à proprement parler, changeant d'aspect régulièrement. Énormément de questions sans réponses, mais dans ce scénario d'Eric Kripke, qui allait trouver la gloire avec la série télévisée Supernatural, j'ai finit par me laisser embarquer. Celle qui m'a beaucoup aidé est une jeune actrice, Skye McCole Bartusiak, qui joue une enfant du voisinage qui va donner de sérieuses pistes à Tim, elle est vraiment bonne. Une courte présence de Lucy Lawless ne me déplait jamais non plus. On a pas vraiment beaucoup d'empathie pour Tim, joué comme s'il était carrément fou et donc difficile de s'identifier au bonhomme. Alors oui, on a probablement trop poussé le bouchon du "faisons comme les japonais", mais le film a quand mëme connu assez de succès pour permettre d'enfiler deux suites sorties directement en dvd et moi j'y ai trouvé mon compte.