Kerozene
Nombre de messages : 3521 Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: LA LEGENDE DE L'HIMALAYA - Huang Feng, 1976, Hong Kong Mar 18 Juin - 2:53 | |
| aka: THE HIMALAYAN L'histoire de "La légende de l'Himalaya" n'a rien de particulièrement excitant: un riche homme politique respecté de tous veut marier sa fille (Angela Mao) au fils d'une importante famille. En route vers ce mariage dont il ne veut pas, le fils est assassiné par l'ignoble Kao Chu (Chen Sing) qui le remplace par un imposteur. Une fois les époux unis, Kao Chu assassine l'imposteur et fait porter le chapeau à la jeune mariée qui se voit alors bannie par son père. Las, au bord du désespoir, il va même jusqu'à offrir un poste de gouverneur à cette crapule de Kao Chu... Et tout cela serait certainement sans intérêt si Huang Feng n'avait pas situé son action dans les montagnes du Népal afin de mettre en scène des techniques martiales propres à la région. Car de kungfu il est évidemment question, et si - dans un premier temps - la part belle est réservée au salaud campé par un Chen Sing parfait en raclure grimaçante et meurtrière, le dernier acte nous offre une séance d'entrainement draconien en art martial tibétain subie par Angela Mao et son sauveur providentiel, où la maîtrise du corps et des organes leur permet de percer des feuilles de papier en soufflant dessus! Une fois capables de trouer des feuilles comme on pèle une banane, nos deux compères sont parés pour l'acte final qui voit l'affrontement de Kao Chu contre les héros. C'est donc dans les combats que le film trouve sa raison d'être, des combats dynamiques, voire hargneux, dont le must reste sans doute celui de Chen Sing contre un maître chanteur opportuniste sur les marches d'un temple de Katmandou (ou de ce que je suppose être Katmandou). Le cadre est splendide, les chorégraphies efficaces (signées Sammo Hung, qui tient également un petit rôle) et la violence sauvage. Un petit regret cependant : Huang Feng n'exploite que trop peu la splendeur de l'Himalaya, alors que chaque plan prenant le temps de se perdre sur les cimes provoque l’émerveillement. | |
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